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Plongez dans le cabinet digital de demain

Jarvis Legal et XEFI vous invitent à découvrir comment réaliser la transformation digitale de votre cabinet.

Si l’innovation et les LegalTech sont considérées par tous comme incontournables, nombreux sont ceux qui n’ont pas de réponse concrète sur le « comment ». Nous vous avons donc préparé un événement unique lors duquel nous vous présenterons une synthèse du livre blanc sur les solutions de gestion dédiées pour les cabinets d’avocats. Nous reviendrons aussi sur les étapes clés pour réussir son projet de transformation digitale.

Enfin, vous pourrez vous plongez concrètement dans le cabinet du futur au cours de cet événement exceptionnel : XEFI mettra à votre disposition un cabinet équipé des dernières nouveautés : Pc portable à écran tactile, solution de protection des données, boites email hébergées synchronisée sur tous vos équipements, sans oublier les solutions d’impression professionnelles.

Le nombre de places étant limité, ne tardez pas à réserver la vôtre 👉Je m’inscris

Le programme

Quand :

le 20 juin 2019 à partir de 8h30

Où :

Espace Hamelin

17 rue de l’Amiral Hamelin, 75116 Paris

Participants :

Alexandre Yérémian,                   Régis Pommade,                                   Pierre Devos,

CEO de Jarvis Legal                      Directeur Commercial de XEFI               Directeur d’agence XEFI Paris 15

Maxime Gouin

Directeur Commercial Jarvis Legal

Programme détaillé :

8h30 – 9h :     Accueil des participatns

9h – 9h15  :    Diffusion du court-métrage « The Wolf » sur la sécurité informatique

9h15 – 10h :   Les étapes clés pour réussir la transformation digitale de son cabinet

10h – 11h :     Mise en situation et cas pratiques dans le cabinet du futur créé par Xefi et Jarvis Legal

Réflexion sur l’évolution de la profession d’avocat

Même si les éternels sceptiques tournent la tête et regardent ailleurs, le ver est bel et bien dans le fruit. Comme nombre de professions, les avocats voient leur modèle économique challengé par les nouvelles technologies. Loin d’être anecdotiques, c’est le résultat de changements profonds de la société. Point sur l’évolution de la profession d’avocat demain.

L’avocat de demain sera un avocat entrepreneur

Avec plus de 66 000 avocats en France en 2018, la profession frôle la saturation. Dans cette atmosphère concurrentielle, l’importance d’avoir une démarche entrepreneuriale pour gérer un cabinet d’avocats se confirme de plus en plus à l’avenir. Quels sont le profil et les compétences de ce nouvel avocat entrepreneur ? Quels sont les enjeux et les outils indispensables à la transformation du cabinet d’avocats de demain ?

 

L’importance d’adopter une démarche entrepreneuriale

La nécessité d’introduire une approche plus commerciale dans sa gestion est dictée aujourd’hui par le contexte particulier de la profession. Les avocats sont de plus en plus nombreux, ce qui encourage une certaine concurrence.

Grâce à Internet, de nouveaux services, certes parfois d’une qualité discutable, sont accessibles à tous (par exemple, modèle de contrat « personnalisé » en ligne en quelques clics, etc.). Si ces services ne dispenseront jamais des conseils d’un professionnel, ils sèment le flou dans l’esprit du justiciable.

Mieux informé, du moins en apparence, le client moderne cultive de plus en plus ce besoin très contemporain de transparence et d’ultra disponibilité. Par exemple, ils ont besoin de comprendre votre facturation et vos honoraires, voire de les comparer à ceux des autres cabinets. Pouvoir vous contacter facilement sur différents supports (smartphone, ordinateur, etc.) et obtenir une réponse rapide est également devenu un impératif aujourd’hui.

Dit autrement, cette quête de transparence ne fait qu’accentuer pour vous la nécessité d’être rentable et compétitif.

 

2 exemples de brèches ouvertes par la loi

L’esprit d’entreprise a le vent en poupe… Même chez les juristes ! 2 exemples législatifs invitant à une approche plus commerciale des cabinets :

La loi Macron n° 2015-990 du 6 août 2015 a rendu possible l’interprofession, c’est-à-dire l’alliance à visée économique entre les professionnels du droit, experts-comptables, huissiers de justice, administrateurs judiciaires, notaires, etc., et bien sûr, avocats. Désormais, ils peuvent choisir de travailler ensemble dans une même structure juridique (société d’exercice interprofessionnelle). C’est une possibilité majeure de s’agréger pour fonctionner comme une entreprise, ce qui était impossible jusqu’alors.

Il faut souligner également le décret du 28 octobre 2014 n° 2014-1251 qui permet aux avocats de faire de la sollicitation personnalisée et de la publicité. Bien qu’encore assez peu exploitée, cette nouveauté est, à bien y regarder, une vraie révolution dans le monde du droit. Elle rentre dans une dynamique d’entreprise puisqu’il s’agit tout simplement d’accentuer l’élément différenciateur du cabinet par rapport aux autres (marque innovante, spécialité de niche, etc.). Cette recherche de différenciation est capitale dans une logique entrepreneuriale car elle permet de mettre en lumière votre valeur ajoutée pour se démarquer et vendre mieux vos services.

 

Les opportunités offertes par la Legal Tech

Le développement des innovations technologiques sur le marché du droit a permis à des services auparavant inexistants d’être désormais bien implantés et efficaces.

L’émergence de ces nouveaux acteurs, alliant technique et juridique, permet aux avocats de déléguer un certain nombre de tâches qu’un entrepreneur doit faire au quotidien.

Grâce à des outils modernes et innovants comme ce que propose Jarvis Legal dans sa solution de gestion : suivi des clients via un CRM, suivi des temps, API connectée, outil de facturation, etc., votre gestion au jour le jour du cabinet est facilitée. Là, où avant c’était long et fastidieux, c’est désormais simple et rapide grâce aux nouvelles technologies.

Ce gain de temps libère des heures précieuses pour se concentrer sur son cœur de métier. Mais c’est aussi le meilleur moyen pour l’avocat, accompagné dans la gestion de son cabinet-entreprise, de se glisser plus aisément sous une casquette d’entrepreneur !

 

Finalement, comment devient-on avocat entrepreneur ?

L’esprit d’entreprise adapté au cabinet d’avocats s’appuie sur 3 points majeurs :

  • Investir et innover pour attirer les talents, pour développer et améliorer le quotidien du cabinet. C’est l’essence de la démarche d’un entrepreneur : comprendre que la prise de risque et l’investissement SONT nécessaires pour espérer faire grandir et croître davantage son business. Penser à long terme est essentiel pour se développer pleinement. Par exemple, investir dans des solutions modernes, dans un nouveau collaborateur, etc.
  • Mettre la rentabilité au premier plan : le profit est la raison d’être de l’entreprise. Pour l’avocat, ce ne doit plus être un gros mot ! La gestion financière doit être automatisée et organisée rigoureusement comme celle d’une entreprise.
  • Mesurer et suivre sa performance : la mise en place d’indicateurs de performance permet de mesurer l’impact de toutes ses actions : nombre de contacts récoltés via le site internet du cabinet, retombées de telle ou telle nouvelle activité développée dans le cabinet, le nombre d’heures passées sur un dossier (pour pouvoir l’expliquer au client !), etc. Ce que l’on mesure croît. C’est donc un excellent moyen pour se concentrer sur ce qui marche le mieux et améliorer ce qui marche le moins.

 

Toutes les facettes d’un entrepreneur sont au fond déjà présentes dans le quotidien d’un avocat : marketing, commercial, comptabilité, relation client, etc. S’appuyer sur les outils de la Legal Tech permet de franchir les dernières limites qui l’empêchent de développer son cabinet comme un avocat dirigeant d’entreprise accompli.

 

Nouvel eBook sur les logiciels pour avocats

Au cours de ces 6 dernières années, nous avons pu accompagner des centaines de cabinets dans leur démarche de changement. Nous avons été les témoins privilégiés d’un nombre considérable de situations et de contextes différents.

A travers cet eBook, nous avons voulu partager notre retour d’expérience en mettant en exergue les points clés d’un projet réussi. A chaque cabinet ses propres problématiques, ses propres enjeux et contraintes. Ce guide de bonnes pratiques vous permettra de vous poser les bonnes questions et de mettre les séquence dans le bon ordre pour profiter pleinement des innovations technologiques et les mettre au service du cabinet.

👉 Téléchargez votre exemplaire dès maintenant : https://bit.ly/2VDNSJP

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Jarvis équipe le Ministère de la Justice du Mali

Une vision moderne et innovante de la justice au service du peuple malien

La justice malienne est confrontée depuis plusieurs années à une problématique simple mais aux conséquences graves : les greffiers sont peu formées et doivent s’accommoder de conditions de travail rendues difficiles par un faible taux d’équipement. Les notes et compte-rendu d’audience s’avèrent pratiquement inexploitables dans la grande majorité des cas. Dès lors, rendre la justice sur la base de dossiers étayés et documentés devient une gageure pour les juges.

Les commissariats et gendarmeries du pays rencontrent les mêmes difficultés ; les compte-rendu des auditions et des interrogatoires ne sont pas exploitables et rendent l’instruction des dossiers très compliquée.

Les notions de stockage et d’archivage sont également un souci majeur. Le temps de la justice est parfois, souvent, un temps long. La conservation sur le long terme des dossiers et des pièces qui le constituent est une nécessité pour garantir une justice équitable. Là aussi, les enjeux sont majeurs et les conditions difficiles : les locaux et les équipements ne sont pas ou peu adaptés à la conservation de tels documents.

Sous l’impulsion du Garde des Sceaux et Ministre de la justice du Mali, M. Mamadou Konate, un projet de transformation digitale de la justice a vu le jour. Ce projet s’articulait autour d’une solution de gestion qui devait répondre à trois enjeux majeurs : proposer une solution de numérisation de documents afin de centraliser toute information relative à un dossier instruit, proposer une solution d’enregistrement numérique et de transcription automatique, offrir une forte capacité de personnalisation pour s’adapter aux pratiques propres à chaque entité équipée.

Le ministère a alors lancé une consultation auprès de plusieurs éditeurs, essentiellement européens, pour se doter d’une solution innovante et répondant aux contraintes locales, tant techniques que financières. Jarvis Legal s’est imposée comme la solution de gestion entièrement hébergée et ouverte sur l’écosystème à travers sa puissante API, et qui répondait à l’ensemble des critères posés dans l’appel d’offres.

Jarvis Legal gagne l’appel d’offres

Nous avons passé de nombreuses heures à construire l’offre qui a su séduire le ministère de la Justice du Mali. Cela a été un vrai défi, tant technique (il fallait intégrer des fonctions que nous n’avions pas à l’époque) que financier (le projet a été financé par les Pays-Bas au travers de son Ambassade au Mali). Pour autant, nous avons été le seul éditeur capable de répondre sur la totalité des demandes émises.

Notre offre intégrait bien sûr la solution de gestion pour avocats et professionnels du droit, classée 1ère pour la troisième année consécutive par le magazine Décideurs, mais également des dictaphones numériques et des scanners haute performance. Ces équipements ont été tout spécialement sélectionnés pour leur capacité à se connecter à Jarvis Legal via leurs API.

Le travail ne faisait alors que débuter pour notre équipe R&D. Il a fallu relever de nombreux défis pour intégrer parfaitement ces différents services et les rendre simple d’utilisation pour les utilisateurs.

Un travail préparatoire rigoureux

Une fois le marché remporté, une première mission a été réalisée à l’été 2017. Elle visait à rencontrer les personnes impliquées dans le projet et à auditer les lieux qui seraient équipés de Jarvis Legal. Bien que facile à déployer car entièrement hébergée, Jarvis Legal requiert malgré tout deux éléments essentiels pour fonctionner : une connexion Internet (une simple connexion ADSL suffit) et un ordinateur. Or les sites visités n’étaient pas ou très mal équipés. Les autorités locales ont fait preuve d’une grande réactivité en lançant la commande des matériels et des connexion Internet nécessaires au déploiement de Jarvis Legal.

En parallèle, nos équipes R&D ont travaillé à l’intégration des API des scanners et dictaphones numériques fournis dans le cadre de l’appel d’offres. Elles ont aussi travaillé à l’intégration du service de reconnaissance vocal, capable de s’améliorer en continu grâce à un apprentissage autonome de type neuronal.

Il fallait notamment relever le défi de la simplification des manipulations pour faire en sorte qu’un utilisateur puisse facilement scanner un document en le déposant directement dans le bon dossier. Ou qu’il puisse enregistrer une audience, une plaidoirie ou une déposition et simplement déposer le fichier dans Jarvis Drive pour lancer ensuite sa transcription, le transformant automatiquement en document Word déjà rédigé, et en quelques secondes.

Un déploiement réussi

La mission de déploiement a été réalisée en Janvier 2019. Elle s’est déroulée sur une semaine, à Bamako et dans les villes environnantes. Le secrétaire général du Ministère de la Justice du Mali et M. l’ambassadeur des Pays-Bas au Mali ont inauguré à cette occasion le lancement officiel de Jarvis Legal.

Au-delà du déploiement de la solution de gestion, nous avons pris en charge la formation des futurs utilisateurs ainsi que des administrateurs locaux. Nous les avons également accompagnés dans la configuration et la personnalisation de leurs espaces, chaque site disposant de son environnement propre. Les équipements ont également été déployés sur chaque site.

Nous avons été particulièrement été impressionnés par la concentration et l’implication des intervenants sur place. C’est grâce à eux que le projet a été un succès et a pu être mis en œuvre dans les meilleures conditions.

Une justice mieux armée face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain

Avec Jarvis Legal, les tribunaux, gendarmeries et commissariats peuvent désormais numériser les documents des dossiers instruits, les enregistrer dans une base unique et sécurisée et ainsi partager des informations communes qui seront consultables par les personnes habilitées. Ces dernières pourront donc s’appuyer sur des informations fiables et pérennes pour rendre leurs décisions.

Les compte-rendu d’audience et les dépositions sont automatiquement rédigés et enregistrés dans le bon dossier. C’est un gain de temps considérable pour l’ensemble des intervenants. La qualité des informations atteint un niveau de qualité et de fiabilité inégalé jusque-là.

Les juges disposent enfin de d’informations complètes, détaillées et de qualité, dont la chronologie des faits et des décisions sont indiscutables. Les informations sont centralisées, de telle sorte que toute personne habilité consulte les documents toujours à jour. Les greffiers gagnent un temps précieux pour un résultat d’une qualité sans équivoque.

Une première étape qui en appelle d’autres

Ce projet n’est que la première brique de la transformation digitale engagée par le gouvernement malien. D’autres besoins peuvent être couverts par de nouvelles solutions innovantes comme l’état civil et le recensement mais également la gestion du cadastre. Ces deux exemples sont de formidables leviers pour l’état malien qui peut ainsi mieux appréhender les choix qui l’engageront dans les prochaines décennies.

L’Electrochoc Numérique Bruxelles 2018

Jarvis Legal était présent à l’Electrochoc Numérique à Bruxelles le 13 décembre 2018.

Après un cocktail déjeunatoire à la Brasserie 28 par Caulier organisé avec my-lawyer.be, Jarvis Legal était présent à l’évènement incontournable organisé par Me Stanislas van Wassenhove.

Au programme, de nombreuses tables rondes et ateliers à propos de la révolution numérique et des principes de transparence, d’innovation de transversalité et de collaboration qui y sont liés.

L’évènement fut un franc succès autant sur la partie des conférences et des nombreuses interventions de qualité des experts présents que sur l’espace de démonstration ou de nombreux champions de la Legaltech étaient présents afin de présenter leurs solutions et les avantages qu’elles procurent

Un grand Merci à Me Stanislas van Wassenhove pour l’organisation de ce rendez-vous incontournable !

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Village Legaltech 2018 : l’âge de la maturité

Innovation, interopérabilité, ouverture : voici quelques-uns des thèmes portés par le Village Legaltech 2018 qui s’est déroulé les 27 et 28 novembre dernier à la Cité des Sciences, à Paris.

Village Legaltech 2018 : une indépendance réussie

Après deux éditions en partenariat avec le Paris Open Source Summit, le Village Legaltech 2018 a été pensé par les organisateurs, Open Law et Village de la Justice, comme un événement à part entière. Pari réussi sur le plan de la fréquentation, de la diversité de l’écosystème et de la variété de conférences !

Le choix du lieu était là pour rappeler le caractère profondément scientifique de la transformation en cours. Tant sur le plan du droit que de l’informatique, le vocable Legaltech fait progresser le droit grâce aux technologies.

3.000 visiteurs ont assisté aux conférences de dizaines de start-ups de la Legaltech. 60 exposants, plus de 30 ateliers et conférences, des acteurs universitaires en nombre, tout l’écosystème était représenté.

C’est donc un événement arrivé à maturité qui s’est déroulé, en termes de fréquentation et de qualité de débats.

Les thèmes à l’honneur du Village Legaltech 2018

L’innovation était bien entendu l’un des thèmes importants de cette édition, comme les précédentes. On peut citer des solutions d’Intelligence artificielle (avec HyperLex, Juri’Predis ou Doctrine), des solutions cloud en API (comme Jarvis Legal), blockchain (avec DeepBlock) ou des plateformes à forte valeur ajoutée juridique (eJust en arbitrage, DataLegalDrive en Regtech). Les propositions de valeur innovantes, sur le plan du droit comme de la technologie, sont désormais bien là. Il n’est plus question de futur mais bien de gains de productivité et de transformation pour le présent.

Ensuite, l’interopérabilité est une autre thématique qui s’impose. En effet, la diversité de solutions et de pratiques métiers conduisent tout naturellement les utilisateurs à souhaiter interconnecter leurs différents outils. Par exemple, un avocat accède à son moteur de recherche juridique directement depuis son logiciel métier et faire signer électroniquement le contrat finalisé. Cette interface centralisatrice permet des gains de productivité et un confort d’utilisation sans équivalent.

Enfin, la notion d’ouverture est décisive. Entre professionnels du droit – directions juridiques, avocats, huissiers, notaires. Ouverture entre professions (informaticiens, expert comptables, l’Etat…) afin de concevoir des solutions réellement adaptées. Un groupe comme ELS (Dalloz, Francis Lefebvre, Editions Legislatives), partenaire stratégique de Jarvis Legal depuis 2014, s’inscrit dans cette tradition depuis longtemps. Un autre de nos partenaires, Seraphin Legal, développer et diffuse dans toute la profession de la technologie et de l’innovation.

L’API, la clé de voûte

Avant toute chose, l’ouverture est un état d’esprit, une valeur culturelle. Cela signifie partager sa valeur, sa technologie avec les autres et en retour bénéficier des apports des autres. Là où certains sont encore dans une logique de verrouillage (je travaille de manière exclusive uniquement avec des gens que je contrôle), la tendance est résolument de travailler de manière oecuménique au sein de l’écosystème. C’est bien la logique portée par OpenLaw ou le Consortium eJustice avec la notion des « communs ».

L’utilisateur doit être au centre. Il souhaite tout à la fois décentraliser les outils, travailler avec chaque solution spécialisée, et en même temps centraliser l’accès à l’information et à tous ses outils de manière simple.

Pour cela, une solution transverse doublée de connecteurs standardisés répond à la problématique. C’est bien la démarche de Jarvis Legal que de proposer une solution de gestion de cabinets d’avocats cloud et APIsée. L’API consiste en un connecteur permettant de faire circuler de l’information d’un logiciel à un autre automatiquement.

Ainsi, vous synchronisez vos emails et agendas, vous reliez votre base de données de contacts avec une solution de communication comme Mailchimp. La signature électronique, le RPVA, les modèles dynamiques sont autant de bénéfices fonctionnels rendus possibles par cette approche.

Focus sur la conférence : « Pour une Legaltech ouverte »

La conférence organisée par Jarvis Legal, « Pour une Legaltech ouverte » a mis en valeur cette notion d’écosystème et de partage, au profit de l’utilisateur.

Nos intervenants ont tous partagé leur volonté de travailler ensemble au sein de l’écosystème. Ainsi, le Grand Témoin de la conférence, Me Mamadou Konaté, avocat, arbitre, ancien Ministre de la Justice du Mali, a livré un vibrant plaidoyer pour favoriser l’accès au droit et à la justice grâce aux technologies.

Retrouvez très bientôt un résumé de cet événement sur notre blog.

 

Le Village Legaltech 2018 a donc été une vraie réussite. Le terme Legaltech a su s’imposer comme le symbole d’une transformation digitale intelligente, rationnelle, maîtrisée. Le temps n’est plus à l’évangélisation et la conquête. Le temps est maintenant au déploiement et au recueil des bénéfices promis par ces nouvelles technologies.

Alors, un grand bravo aux organisateurs et aux participants pour ces 2 jours de qualité. Une modeste proposition pour la prochaine édition : des acteurs étrangers, notamment allemands, américains ou hollandais, pour positionner la Legaltech française par rapport aux tendances mondiales. L’ouverture et l’interopérabilité, cela se joue aussi à l’international !

« Pour une #LegalTech Ouverte! »

A l’occasion de la 3ème édition du village de la LegalTech, Jarvis Legal organise la conférence « Pour une LegalTech Ouverte : » ce mardi 27 novembre au village de la LegalTech en compagnie de nombreux représentants de la LegalTech & du monde du droit.

Entre expertise juridique et technologie, les LegalTech contribuent à la modernisation de la justice et à l’amélioration de l’accès au droit.

Cependant, aujourd’hui les solutions ou innovations technologiques sont pensées et construites en vase clos, limitant les synergies et autres potentiels de développement avec les autres acteurs de la LegalSphere.

La LegalTech doit avant tout se penser comme un écosystème d’outils et de services à disposition de la modernisation du droit. Elle doit se construire sous la forme d’un écosystème ouvert et connecté à la fois entre les experts technologiques mais également avec les acteurs juridiques.

Après l’introduction de notre Grand Témoin, Maître Mamadou Konaté, ancien ministre de la justice du Mali, expert OHADA et Associé Gérant du cabinet Jurifis Consult, nos invités interviendront autour des sujets suivants :

LegalTech & Expertise Juridique: moderniser le métier, c’est faciliter l’accès au droit.

  • Comment les solutions technologiques participent-elles à faciliter l’accès au droit pour le justiciable ?
  • LegalTech & Avocats, Confrontation artificielle ou Opposition Féconde ?

Participeront à cette première discussion :

  • Anne-Sophie Reynaud, responsable du developpement d’affaire pour eJust, plateforme d’arbitrage en ligne.
  • Maître Antoine Gravereaux, Associé du cabinet Staub & Associés & Data Legal Drive, plateforme de gouvernance RGPD.
  • Rémi Ramondou, Directeur Marketing à ELS Dalloz, leader de l’édition juridique professionnelle et universitaire.

L’importance d’un écosystème technologique ouvert et communicant.

  • La nécessité de l’expertise technologique dans l’écosystème juridique.
  • Interopérabilité et Transversalité, comment les acteurs technologiques multiplient la valeur apportée aux professionels du droit ?

Participeront à cette seconde discussion :

  • Christophe Lemée, Co-fondateur de DeepBlock , la technologie blockchain au service du juridique.
  • Thomas Saint-Aubin, Directeur général de Seraphin Legal, développement de Legal Tech sur mesure pour juristes augmentés.
  • Martin Bussy, Directeur général et Co-fondateur de Jarvis Legal, solution en ligne de gestion de cabinet d’avocats.

Pour assister à cette conférence, n’hésitez pas à vous inscrire directement sur le site internet du village de la LegalTech, et rendez-vous le 27 novembre à 15H dans l’amphithéâtre Louis Armand Est.