Logiciels juridiques pour ministères de la Justice ? Une évidence !

La justice est critiquée pour sa lenteur, sa distance avec le citoyen, son organisation archaïque. Pourtant, grâce à des logiciels juridiques cloud, le Ministère de la Justice pourrait fortement améliorer son fonctionnement et son rapport au citoyen. 

Les opportunités des logiciels juridiques cloud

De nombreux services pourraient utilement fonctionner grâce à des solutions cloud : l’état civil, les dépôts de plainte, le transfert d’informations entre entités (commissariat, prison, tribunal, avocats…), etc.

Prenons l’exemple de la circulation d’informations entre entités. Le temps passé par les policiers pour recueillir les plaintes des citoyens est long et exigeant. Il faut de la précision, laisser le temps au plaignant de présenter les choses clairement, et ensuite convertir ces paroles en texte compréhensible.

Il existe aujourd’hui des solutions techniques efficaces pour organiser différemment le processus de travail :

  • enregistrer à l’aide d’une dictée vocale la plainte
  • convertir automatiquement, à l’aide d’un logiciel, les paroles en texte
  • relire, clarifier, faire signer, archiver le document
  • le transmettre aux parties concernées

En Afrique, le cas du Mali 

Cependant, les difficultés d’exercice de la justice rencontrées en France sont encore plus élevées dans certains pays. Prenons ainsi l’exemple du Mali, pays africain très vaste, en grande partie désertique, manquant cruellement d’infrastructures et disposant d’un Etat très fragile.

La justice est défaillante faute de moyens et de budgets, mais aussi de mauvaises pratiques héritées du passé. L’article suivant de MaliActu.net présente l’état de la situation lors de la nomination de Mamadou Konaté nommé Ministre de la Justice en juillet 2016. 

Ajoutez à ce tableau que les routes sont peu praticables, que l’électricité n’est pas garantie, que les connexions Internet sont erratiques et que le personnel est rarement formé à l’informatique : comment recueillez-vous les plaintes ? Comment les transmettre au tribunal ? aux prisons ? aux avocats ? C’est impossible !

Les solutions apportées par les logiciels juridiques cloud

C’est là que les logiciels juridiques et plus spécifiquement la technologie cloud apportent leur valeur ajoutée. Imaginez maintenant qu’un plaignant dépose plainte au commissariat à Tombouctou à l’aide d’un dictaphone. Que ces paroles soient automatiquement converties en texte et insérées dans les modèles de documents adaptés (disponibles dans le cloud). Les greffiers ou les policiers n’ont plus qu’à contrôler et vérifier. Même sans électricité ni Internet filaire, une connexion mobile permet d’accéder aux documents. Les applications mobiles ont donc permis à chacun d’exercer son rôle avec le moins possible de difficultés.

Cette plainte (ou procès-verbal, ou autre) est ensuite non pas transmise mais mise à la disposition des autres parties prenantes (juge, avocat, policier) via le cloud. Là encore, chacun accède et partage les informations quand il le peut en s’affranchissant des difficultés pratiques.

Grâce à la mise à disposition centralisée des informations, les enquêtes sont beaucoup plus rapides. Dès lors, les procès s’appuient sur des informations fiables et à jour. Les greffiers utilisent et produisent des documents facilement. Le plaignant comme la victime perçoit l’efficacité du système ce qui renforce sa confiance dans la justice. Enfin, les coupables voient leurs chances d’être condamnés augmenter.

Cette vision n’est ni une vision idéalisée ni futuriste de la justice. Cette vision peut devenir réalité pour peu que les ministres la portent et s’appuient sur des technologies fiables, bien pensées et parfaitement sécurisées. Un logiciel comme Jarvis Legal est parfaitement capable de remplir ce rôle.

Alors qui sait, peut-être verrons-nous bientôt un tel projet se réaliser ?