Table ronde  » Avocat et Juriste augmentés »

Le 11 décembre dernier, nous avons organisé en partenariat avec Décideurs Magazine, une table ronde autour du thème de l’avocat augmenté. Nous souhaitions, à travers cet événement, identifier les passerelles, les attentes communes et les synergies qui existent entre les métiers d’avocats et de directeurs juridiques dans l’ère du digital.

Alexandre Yeremian, CEO de Jarvis Legal, Thomas Saint Aubin, CEO de Seraphin Legal et Arthur Sauzé, avocat et fondateur de Tedi.Legal étaient à cette occasion nos trois speakers experts.

Au cours de la matinée, 3 sujets principaux ont été abordés :

–          Quels sont les enjeux à court, moyen et long termes ?

–          La part humain/logiciel, les écarts générationnels, un problème nouveau au sein des cabinets.

–          La question du coût des logiciels de gestion.

Concernant le 1er point, plusieurs éléments ont émergé des différents échanges.

L’automatisation de tâches est une nécessité. Il faut laisser la machine intervenir là ou l’humain n’a pas de valeur ajoutée. Cette automatisation intelligente permet un gain de temps précieux. Il est également important de disposer d’outils collaboratifs afin de créer une synergie efficiente et de donner à chacun les moyens de travailler ensemble. La mobilité est un enjeu important mais elle doit être au service de la productivité de chacun et non une contrainte. Enfin la sécurité est le point qui mobilise le plus d’attention et qui reste l’enjeu majeur pour tous. La majorité des cabinets d’avocats doit encore progresser sur la question de sécurité des données.

Concernant le 2nd point,

La dimension humaine est une donnée primordiale. En effet, il faut trouver un équilibre entre le robot/logiciel et les compétences humaines pour obtenir un résultat positif. Dès lors, nous avons soulevé l’idée qu’il faut désormais une formation adaptée à l’arrivée de la legaltech au sein des cabinets. L’accompagnement est également une donnée importante. Les avocats et directeurs juridiques qui utilisent de nouveaux outils doivent être accompagnés et formés afin d’en tirer le meilleur. La technologie ne prime par sur l’humain, elle doit l’aider, le soutenir, lui faciliter son travail en le déchargeant des tâches parasites et/ou peu productives mais coûteuses en temps.

Concernant le dernier point,

Les coûts alloués aux outils de Legatech peuvent être importants surtout si le cabinet se dote de l’ensemble des outils indispensables pour gérer de façon optimale ses dossiers. Dès lors ces coûts peuvent être un frein pour les cabinets et notamment les cabinets à taille humaine ou medium. L’idée serait donc de pouvoir proposer une solution à la carte avec une base freemium et une offre de modules en option.

En conclusion,

L’innovation technologique doit apporter des réponses concrètes pour simplifier le quotidien des avocats et des juristes. Elle est indispensable désormais pour la croissance du cabinet et/ou de l’entreprise mais elle doit se faire de façon intelligente en prenant en compte l’aspect humain.

Pour plus de détails, vous pouvez nous demander le compte rendu complet de cette matinée.