Nouvel eBook sur les logiciels pour avocats

Au cours de ces 6 dernières années, nous avons pu accompagner des centaines de cabinets dans leur démarche de changement. Nous avons été les témoins privilégiés d’un nombre considérable de situations et de contextes différents.

A travers cet eBook, nous avons voulu partager notre retour d’expérience en mettant en exergue les points clés d’un projet réussi. A chaque cabinet ses propres problématiques, ses propres enjeux et contraintes. Ce guide de bonnes pratiques vous permettra de vous poser les bonnes questions et de mettre les séquence dans le bon ordre pour profiter pleinement des innovations technologiques et les mettre au service du cabinet.

👉 Téléchargez votre exemplaire dès maintenant : https://bit.ly/2VDNSJP

people-in-couch-1024248-min

Jarvis équipe le Ministère de la Justice du Mali

Une vision moderne et innovante de la justice au service du peuple malien

La justice malienne est confrontée depuis plusieurs années à une problématique simple mais aux conséquences graves : les greffiers sont peu formées et doivent s’accommoder de conditions de travail rendues difficiles par un faible taux d’équipement. Les notes et compte-rendu d’audience s’avèrent pratiquement inexploitables dans la grande majorité des cas. Dès lors, rendre la justice sur la base de dossiers étayés et documentés devient une gageure pour les juges.

Les commissariats et gendarmeries du pays rencontrent les mêmes difficultés ; les compte-rendu des auditions et des interrogatoires ne sont pas exploitables et rendent l’instruction des dossiers très compliquée.

Les notions de stockage et d’archivage sont également un souci majeur. Le temps de la justice est parfois, souvent, un temps long. La conservation sur le long terme des dossiers et des pièces qui le constituent est une nécessité pour garantir une justice équitable. Là aussi, les enjeux sont majeurs et les conditions difficiles : les locaux et les équipements ne sont pas ou peu adaptés à la conservation de tels documents.

Sous l’impulsion du Garde des Sceaux et Ministre de la justice du Mali, M. Mamadou Konate, un projet de transformation digitale de la justice a vu le jour. Ce projet s’articulait autour d’une solution de gestion qui devait répondre à trois enjeux majeurs : proposer une solution de numérisation de documents afin de centraliser toute information relative à un dossier instruit, proposer une solution d’enregistrement numérique et de transcription automatique, offrir une forte capacité de personnalisation pour s’adapter aux pratiques propres à chaque entité équipée.

Le ministère a alors lancé une consultation auprès de plusieurs éditeurs, essentiellement européens, pour se doter d’une solution innovante et répondant aux contraintes locales, tant techniques que financières. Jarvis Legal s’est imposée comme la solution de gestion entièrement hébergée et ouverte sur l’écosystème à travers sa puissante API, et qui répondait à l’ensemble des critères posés dans l’appel d’offres.

Jarvis Legal gagne l’appel d’offres

Nous avons passé de nombreuses heures à construire l’offre qui a su séduire le ministère de la Justice du Mali. Cela a été un vrai défi, tant technique (il fallait intégrer des fonctions que nous n’avions pas à l’époque) que financier (le projet a été financé par les Pays-Bas au travers de son Ambassade au Mali). Pour autant, nous avons été le seul éditeur capable de répondre sur la totalité des demandes émises.

Notre offre intégrait bien sûr la solution de gestion pour avocats et professionnels du droit, classée 1ère pour la troisième année consécutive par le magazine Décideurs, mais également des dictaphones numériques et des scanners haute performance. Ces équipements ont été tout spécialement sélectionnés pour leur capacité à se connecter à Jarvis Legal via leurs API.

Le travail ne faisait alors que débuter pour notre équipe R&D. Il a fallu relever de nombreux défis pour intégrer parfaitement ces différents services et les rendre simple d’utilisation pour les utilisateurs.

Un travail préparatoire rigoureux

Une fois le marché remporté, une première mission a été réalisée à l’été 2017. Elle visait à rencontrer les personnes impliquées dans le projet et à auditer les lieux qui seraient équipés de Jarvis Legal. Bien que facile à déployer car entièrement hébergée, Jarvis Legal requiert malgré tout deux éléments essentiels pour fonctionner : une connexion Internet (une simple connexion ADSL suffit) et un ordinateur. Or les sites visités n’étaient pas ou très mal équipés. Les autorités locales ont fait preuve d’une grande réactivité en lançant la commande des matériels et des connexion Internet nécessaires au déploiement de Jarvis Legal.

En parallèle, nos équipes R&D ont travaillé à l’intégration des API des scanners et dictaphones numériques fournis dans le cadre de l’appel d’offres. Elles ont aussi travaillé à l’intégration du service de reconnaissance vocal, capable de s’améliorer en continu grâce à un apprentissage autonome de type neuronal.

Il fallait notamment relever le défi de la simplification des manipulations pour faire en sorte qu’un utilisateur puisse facilement scanner un document en le déposant directement dans le bon dossier. Ou qu’il puisse enregistrer une audience, une plaidoirie ou une déposition et simplement déposer le fichier dans Jarvis Drive pour lancer ensuite sa transcription, le transformant automatiquement en document Word déjà rédigé, et en quelques secondes.

Un déploiement réussi

La mission de déploiement a été réalisée en Janvier 2019. Elle s’est déroulée sur une semaine, à Bamako et dans les villes environnantes. Le secrétaire général du Ministère de la Justice du Mali et M. l’ambassadeur des Pays-Bas au Mali ont inauguré à cette occasion le lancement officiel de Jarvis Legal.

Au-delà du déploiement de la solution de gestion, nous avons pris en charge la formation des futurs utilisateurs ainsi que des administrateurs locaux. Nous les avons également accompagnés dans la configuration et la personnalisation de leurs espaces, chaque site disposant de son environnement propre. Les équipements ont également été déployés sur chaque site.

Nous avons été particulièrement été impressionnés par la concentration et l’implication des intervenants sur place. C’est grâce à eux que le projet a été un succès et a pu être mis en œuvre dans les meilleures conditions.

Une justice mieux armée face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain

Avec Jarvis Legal, les tribunaux, gendarmeries et commissariats peuvent désormais numériser les documents des dossiers instruits, les enregistrer dans une base unique et sécurisée et ainsi partager des informations communes qui seront consultables par les personnes habilitées. Ces dernières pourront donc s’appuyer sur des informations fiables et pérennes pour rendre leurs décisions.

Les compte-rendu d’audience et les dépositions sont automatiquement rédigés et enregistrés dans le bon dossier. C’est un gain de temps considérable pour l’ensemble des intervenants. La qualité des informations atteint un niveau de qualité et de fiabilité inégalé jusque-là.

Les juges disposent enfin de d’informations complètes, détaillées et de qualité, dont la chronologie des faits et des décisions sont indiscutables. Les informations sont centralisées, de telle sorte que toute personne habilité consulte les documents toujours à jour. Les greffiers gagnent un temps précieux pour un résultat d’une qualité sans équivoque.

Une première étape qui en appelle d’autres

Ce projet n’est que la première brique de la transformation digitale engagée par le gouvernement malien. D’autres besoins peuvent être couverts par de nouvelles solutions innovantes comme l’état civil et le recensement mais également la gestion du cadastre. Ces deux exemples sont de formidables leviers pour l’état malien qui peut ainsi mieux appréhender les choix qui l’engageront dans les prochaines décennies.

L’Electrochoc Numérique Bruxelles 2018

Jarvis Legal était présent à l’Electrochoc Numérique à Bruxelles le 13 décembre 2018.

Après un cocktail déjeunatoire à la Brasserie 28 par Caulier organisé avec my-lawyer.be, Jarvis Legal était présent à l’évènement incontournable organisé par Me Stanislas van Wassenhove.

Au programme, de nombreuses tables rondes et ateliers à propos de la révolution numérique et des principes de transparence, d’innovation de transversalité et de collaboration qui y sont liés.

L’évènement fut un franc succès autant sur la partie des conférences et des nombreuses interventions de qualité des experts présents que sur l’espace de démonstration ou de nombreux champions de la Legaltech étaient présents afin de présenter leurs solutions et les avantages qu’elles procurent

Un grand Merci à Me Stanislas van Wassenhove pour l’organisation de ce rendez-vous incontournable !

low-angle-photo-of-four-high-rise-curtain-wall-buildings-830891-min

Village Legaltech 2018 : l’âge de la maturité

Innovation, interopérabilité, ouverture : voici quelques-uns des thèmes portés par le Village Legaltech 2018 qui s’est déroulé les 27 et 28 novembre dernier à la Cité des Sciences, à Paris.

Village Legaltech 2018 : une indépendance réussie

Après deux éditions en partenariat avec le Paris Open Source Summit, le Village Legaltech 2018 a été pensé par les organisateurs, Open Law et Village de la Justice, comme un événement à part entière. Pari réussi sur le plan de la fréquentation, de la diversité de l’écosystème et de la variété de conférences !

Le choix du lieu était là pour rappeler le caractère profondément scientifique de la transformation en cours. Tant sur le plan du droit que de l’informatique, le vocable Legaltech fait progresser le droit grâce aux technologies.

3.000 visiteurs ont assisté aux conférences de dizaines de start-ups de la Legaltech. 60 exposants, plus de 30 ateliers et conférences, des acteurs universitaires en nombre, tout l’écosystème était représenté.

C’est donc un événement arrivé à maturité qui s’est déroulé, en termes de fréquentation et de qualité de débats.

Les thèmes à l’honneur du Village Legaltech 2018

L’innovation était bien entendu l’un des thèmes importants de cette édition, comme les précédentes. On peut citer des solutions d’Intelligence artificielle (avec HyperLex, Juri’Predis ou Doctrine), des solutions cloud en API (comme Jarvis Legal), blockchain (avec DeepBlock) ou des plateformes à forte valeur ajoutée juridique (eJust en arbitrage, DataLegalDrive en Regtech). Les propositions de valeur innovantes, sur le plan du droit comme de la technologie, sont désormais bien là. Il n’est plus question de futur mais bien de gains de productivité et de transformation pour le présent.

Ensuite, l’interopérabilité est une autre thématique qui s’impose. En effet, la diversité de solutions et de pratiques métiers conduisent tout naturellement les utilisateurs à souhaiter interconnecter leurs différents outils. Par exemple, un avocat accède à son moteur de recherche juridique directement depuis son logiciel métier et faire signer électroniquement le contrat finalisé. Cette interface centralisatrice permet des gains de productivité et un confort d’utilisation sans équivalent.

Enfin, la notion d’ouverture est décisive. Entre professionnels du droit – directions juridiques, avocats, huissiers, notaires. Ouverture entre professions (informaticiens, expert comptables, l’Etat…) afin de concevoir des solutions réellement adaptées. Un groupe comme ELS (Dalloz, Francis Lefebvre, Editions Legislatives), partenaire stratégique de Jarvis Legal depuis 2014, s’inscrit dans cette tradition depuis longtemps. Un autre de nos partenaires, Seraphin Legal, développer et diffuse dans toute la profession de la technologie et de l’innovation.

L’API, la clé de voûte

Avant toute chose, l’ouverture est un état d’esprit, une valeur culturelle. Cela signifie partager sa valeur, sa technologie avec les autres et en retour bénéficier des apports des autres. Là où certains sont encore dans une logique de verrouillage (je travaille de manière exclusive uniquement avec des gens que je contrôle), la tendance est résolument de travailler de manière oecuménique au sein de l’écosystème. C’est bien la logique portée par OpenLaw ou le Consortium eJustice avec la notion des « communs ».

L’utilisateur doit être au centre. Il souhaite tout à la fois décentraliser les outils, travailler avec chaque solution spécialisée, et en même temps centraliser l’accès à l’information et à tous ses outils de manière simple.

Pour cela, une solution transverse doublée de connecteurs standardisés répond à la problématique. C’est bien la démarche de Jarvis Legal que de proposer une solution de gestion de cabinets d’avocats cloud et APIsée. L’API consiste en un connecteur permettant de faire circuler de l’information d’un logiciel à un autre automatiquement.

Ainsi, vous synchronisez vos emails et agendas, vous reliez votre base de données de contacts avec une solution de communication comme Mailchimp. La signature électronique, le RPVA, les modèles dynamiques sont autant de bénéfices fonctionnels rendus possibles par cette approche.

Focus sur la conférence : « Pour une Legaltech ouverte »

La conférence organisée par Jarvis Legal, « Pour une Legaltech ouverte » a mis en valeur cette notion d’écosystème et de partage, au profit de l’utilisateur.

Nos intervenants ont tous partagé leur volonté de travailler ensemble au sein de l’écosystème. Ainsi, le Grand Témoin de la conférence, Me Mamadou Konaté, avocat, arbitre, ancien Ministre de la Justice du Mali, a livré un vibrant plaidoyer pour favoriser l’accès au droit et à la justice grâce aux technologies.

Retrouvez très bientôt un résumé de cet événement sur notre blog.

 

Le Village Legaltech 2018 a donc été une vraie réussite. Le terme Legaltech a su s’imposer comme le symbole d’une transformation digitale intelligente, rationnelle, maîtrisée. Le temps n’est plus à l’évangélisation et la conquête. Le temps est maintenant au déploiement et au recueil des bénéfices promis par ces nouvelles technologies.

Alors, un grand bravo aux organisateurs et aux participants pour ces 2 jours de qualité. Une modeste proposition pour la prochaine édition : des acteurs étrangers, notamment allemands, américains ou hollandais, pour positionner la Legaltech française par rapport aux tendances mondiales. L’ouverture et l’interopérabilité, cela se joue aussi à l’international !

« Pour une #LegalTech Ouverte! »

A l’occasion de la 3ème édition du village de la LegalTech, Jarvis Legal organise la conférence « Pour une LegalTech Ouverte : » ce mardi 27 novembre au village de la LegalTech en compagnie de nombreux représentants de la LegalTech & du monde du droit.

Entre expertise juridique et technologie, les LegalTech contribuent à la modernisation de la justice et à l’amélioration de l’accès au droit.

Cependant, aujourd’hui les solutions ou innovations technologiques sont pensées et construites en vase clos, limitant les synergies et autres potentiels de développement avec les autres acteurs de la LegalSphere.

La LegalTech doit avant tout se penser comme un écosystème d’outils et de services à disposition de la modernisation du droit. Elle doit se construire sous la forme d’un écosystème ouvert et connecté à la fois entre les experts technologiques mais également avec les acteurs juridiques.

Après l’introduction de notre Grand Témoin, Maître Mamadou Konaté, ancien ministre de la justice du Mali, expert OHADA et Associé Gérant du cabinet Jurifis Consult, nos invités interviendront autour des sujets suivants :

LegalTech & Expertise Juridique: moderniser le métier, c’est faciliter l’accès au droit.

  • Comment les solutions technologiques participent-elles à faciliter l’accès au droit pour le justiciable ?
  • LegalTech & Avocats, Confrontation artificielle ou Opposition Féconde ?

Participeront à cette première discussion :

  • Anne-Sophie Reynaud, responsable du developpement d’affaire pour eJust, plateforme d’arbitrage en ligne.
  • Maître Antoine Gravereaux, Associé du cabinet Staub & Associés & Data Legal Drive, plateforme de gouvernance RGPD.
  • Rémi Ramondou, Directeur Marketing à ELS Dalloz, leader de l’édition juridique professionnelle et universitaire.

L’importance d’un écosystème technologique ouvert et communicant.

  • La nécessité de l’expertise technologique dans l’écosystème juridique.
  • Interopérabilité et Transversalité, comment les acteurs technologiques multiplient la valeur apportée aux professionels du droit ?

Participeront à cette seconde discussion :

  • Christophe Lemée, Co-fondateur de DeepBlock , la technologie blockchain au service du juridique.
  • Thomas Saint-Aubin, Directeur général de Seraphin Legal, développement de Legal Tech sur mesure pour juristes augmentés.
  • Martin Bussy, Directeur général et Co-fondateur de Jarvis Legal, solution en ligne de gestion de cabinet d’avocats.

Pour assister à cette conférence, n’hésitez pas à vous inscrire directement sur le site internet du village de la LegalTech, et rendez-vous le 27 novembre à 15H dans l’amphithéâtre Louis Armand Est.

person-in-blue-shirt-wearing-brown-beanie-writing-on-white-7368-min

Les avantages à travailler sur Mac pour les cabinets d’avocats

Aux États-Unis, près de 60 % des avocats utilisaient déjà Mac en 2013. En France, seuls 40 % des avocats se sont convertis au célèbre ordinateur de la marque à la pomme. Pourquoi cette différence et quels sont les intérêts à utiliser un ordinateur Apple pour votre cabinet ? Voici 3 arguments qui vont convaincront de remiser votre ancien PC au placard !

Un prix élevé mais un investissement rentable

L’argument souvent avancé par les détracteurs du Macintosh est son prix, il est vrai souvent beaucoup plus élevé que ses concurrents directs sous Windows dans la même gamme.

Pourtant, sur la durée, l’ordinateur d’Apple se révèle beaucoup plus rentable qu’un ordinateur Windows. En effet, la durée de vie moyenne d’un PC est de maximum 5 ans !

Les Mac sont beaucoup plus résistants au temps qui passe. Ils se révèlent finalement moins coûteux en entretien que les PC sous Windows : moins de bugs, de crash, de virus aussi et donc de risque de perte de données. Avec eux, vous pouvez oublier le numéro de votre dépanneur informatique.

Un ordinateur performant et toujours plus sécurisé

Les Mac sont réputés pour leur sécurité accrue. Même si aujourd’hui, avec la multiplication des cyber-attaques et la découverte régulière de failles de sécurité, il ne faut pas se leurrer tous les ordinateurs sont vulnérables.

En réalité, ce n’est pas qu’un ordinateur sous Mac soit plus sûr, mais il est moins visé par les attaques informatiques en raison de son faible nombre d’utilisateurs qui rend la programmation d’une attaque moins « rentable » pour les pirates.

De plus, bien connu également pour son système fermé et intégré, le Mac est beaucoup plus difficile d’accès aux fraudes.

Ajoutez à ça des performances technologiques souvent avancées par rapport aux autres constructeurs, vous obtenez une machine sûre et fiable.

N’oubliez pas de rajouter un anti-virus pour plus de prudence et vous serez assurés que vos données sont bien gardées et sécurisées. Si on estime qu’environ 90 % des entreprises utilisent Mac, ce n’est pas pour rien !

Les problèmes de compatibilité des logiciels vaincus par le cloud

Dernier point litigieux, les problèmes de compatibilité des logiciels, et notamment, des logiciels juridiques. En effet, nombre de logiciels ne sont pas compatibles avec Mac et n’existent tout simplement pas sous Mac ou alors sont vendus à des prix prohibitifs.

Ici, vous avez 3 options. D’abord, vous pouvez installer une machine Windows sur votre Mac, sacrilège pour certains, solution de repli pour d’autres. Deuxième possibilité, vous pouvez utiliser les logiciels présents sur votre Mac, c’est-à-dire chercher des ersatz qui remplaceront, peut-être de façon moins complète, votre logiciel préféré sous Windows.

Enfin, dernière et vraisemblablement meilleure option, vous pouvez vous tourner vers une plateforme comme Jarvis Legal.

Dans ce cas, plus aucun problème de logiciel incompatible : tous vos outils de travail quotidien se trouvent sur le cloud.

En plus, ce type de solutions hébergées est simple, complète et facilement accessible partout où vous vous trouvez. Grâce à elles, vous alliez l’avantage de solutions mobiles et puissantes avec les performances élevées d’un Mac.

Attention cependant à certaines solutions hébergées qui ne sont pas complètement compatibles avec votre Mac et vous empêchent de profiter de toutes ses possibilités.

Aujourd’hui, la meilleure option sur le marché est de se tourner vers Jarvis qui est la seule solution 100 % compatible Mac.

Passer sous Mac nécessite surtout de changer ses habitudes : clavier différent, nouvel environnement, etc. Pas d’inquiétude cependant, l’environnement sous Mac est suffisamment intuitif et ergonomique pour que l’on se fasse rapidement à ces changements.

Et surtout, c’est vérifié et prouvé : de nombreux utilisateurs passés à Mac ne sont jamais revenu à Windows !

Si vous êtes à la recherche d’un logiciel de gestion de cabinet d’avocats performant et intuitif sur Mac, n’hésitez plus et contactez-nous ! 

people-in-couch-1024248-min

La LegalTech dans le monde

Cet article a été rédigé grâce au travail d’enquête auprès des LegalTech de nombreux pays effectué par le village de la justice.

Grâce au développement des possibilités offertes par le numérique, le droit et la technologie ont opéré un mariage réussi par les LegalTech du monde entier. Pourtant, chaque pays a donné naissance à des LegalTech très différentes. Quelles sont les innovations inspirantes qui pourraient arriver en France ? Embarquement pour un tour du monde des pratiques les plus novatrices.

Les meilleures innovations de la LegalTech dans le monde

Les LegalTech ont un visage différent selon les pays où elles sont implantées. Plus ou moins matures, elles dépendent étroitement de l’environnement juridique dans lequel elles évoluent. Ainsi, en chine, les débouchés pour le marché du droit sont très importants grâce à une population nombreuse et connectée. Aussi, la LegalTech bénéficie d’un soutien financier du gouvernement qui investit dans l’intelligence artificielle ce qui encourage le développement du secteur.

L’impulsion donnée par l’État peut-être aussi capitale en matière d’open data. Par exemple, en Russie où l’ouverture des données est favorisée par le pouvoir. Ce soutien a permis l’émergence d’une pépinière dynamique de plus de 150 entreprises spécialisées.

Vue comme une réelle opportunité financière mais aussi comme la possibilité de moderniser le monde du droit, la LegalTech la plus mature est incontestablement celle des États-Unis. Elle a environ 20 ans d’avance sur la France ! Pour autant, la croissance du secteur est surtout poussée par le système juridique américain, centré sur le litige et très différent du nôtre.

Difficile de comparer alors avec des pays européens comme la Belgique où le marché n’en est qu’à ses balbutiements. Le marché belge est 6 fois plus petit qu’en France !

De façon générale, en Europe, les LegalTech sont inégalement développées : certains secteurs comme l’information et la connaissance juridique sont sur investis tandis que d’autres peinent comme la justice prédictive.

Aux USA, la LegalTech se concentre sur l’idée de faire gagner du temps et de simplifier la vie des professionnels. Elle vise notamment 3 choses :

–    Faciliter la recherche de documents et l’accès à l’information juridique en vue des litiges

–    Travailler sur la compatibilité entre les logiciels et les technologies

–    Héberger (via le cloud) et conserver les données de façon sécurisée

L’un des défis des LegalTech en France comme ailleurs est de rendre plus facile, ergonomique et intuitive l’utilisation des technologies. Permettre le dialogue entre l’homme et la machine en quelque sorte !

Par exemple, ces technologies pourraient devenir encore plus faciles d’accès si elles étaient disponibles via une seule et même interface. Des solutions existent déjà comme Jarvis Legal.

Elles permettent de centraliser l’accès à tous les outils numériques depuis un seul et unique portail. L’utilisateur n’a plus qu’à passer uniquement par un logiciel de gestion de cabinet d’avocats qui réunit toutes les technologies dans un seul endroit. On gagne ainsi en facilité d’utilisation et de gestion.

Souvent en avance de plusieurs années sur nous, les États-Unis se penchent dorénavant sur les grands défis de la LegalTech pour demain. Par exemple, la protection des données face à l’augmentation de la cybercriminalité mais aussi la formation des futurs professionnels à l’université ou grâce aux barreaux (avec des incubateurs, etc.).

Comment sont perçues les LegalTech à l’étranger ?

Dans les pays européens, en Espagne par exemple, ce manque d’information des professionnels sur les possibilités offertes par ces start-up est pointé du doigt comme un frein au développement de la LegalTech.

Montrer aux cabinets les bénéfices qu’ils pourraient obtenir à faire appel à une LegalTech est un enjeu capital pour l’avenir.

À défaut d’informations, la LegalTech est parfois perçue avec méfiance, par exemple en Allemagne ou en Belgique. En réalité, son image souffre surtout d’un manque de communication sur le sujet. En regardant l’exemple américain, on s’aperçoit aussi que c’était exactement la même chose à ses débuts aux États-Unis !

Loin d’être une concurrence déloyale aux avocats, elle apporte une aide au quotidien en permettant aux avocats de se concentrer sur leur cœur de métier.

Elle ne remplacera jamais l’avocat car le juridique pur n’est pas son métier. En revanche, elle lui apporte un réel complément de compétences au quotidien. Par exemple, gagner du temps sur des tâches en déléguant les plus rébarbatives et les plus chronophages à la technologie. L’automatisation peut avoir du bon si elle est limitée à des tâches simples et répétitives.

Quant au grand public, il accueille favorablement ce nouvel écosystème juridique comme la possibilité d’une meilleure offre de service. Les attentes de la population sur les questions de l’accessibilité au droit et de la diffusion de l’information peuvent être importantes notamment dans les pays d’Afrique.

En conclusion, en France comme ailleurs, les perspectives des LegalTech sont certaines même si certains secteurs seront amenés à se développer tandis que d’autres seront petit à petit délaissés.

La France, souvent citée en exemple à l’étranger, bénéficie d’un environnement favorable et attrayant. Inspirant, ce tour du monde organisé par le Village de la Justice a été l’occasion de regarder les pratiques de nos voisins mais aussi de voir sous un autre œil les nôtres. Alors, à quand d’autres pays pour un prochain tour du monde ?

 

La transformation des cabinets d’avocats sur le modèle de l’entreprise

Nécessaire pour certains, remise en cause du statut particulier de l’avocat pour d’autres, l’adoption des modes de fonctionnement de l’entreprise aux cabinets d’avocats apparaît de plus en plus évidente.

Le managing partner d’un grand cabinet parisien doit-il désormais être considéré comme un PDG ? Doit-il plus qu’avant insuffler une stratégie ou doit-il rester un parfait juriste, un technicien du droit, fin analyste et négociateur capable de séduire de nouveaux clients tout en conservant les anciens ? Dans le modèle anglo-saxon la question ne se pose pas. L’avocat peut démarcher, prospecter, faire de la publicité, être rémunéré quasi uniquement en fonction de la réussite de ses affaires. Bref l’avocat anglo-saxon est devenu un véritable businessman.

Qu’en est-il en France ?

Certes la vision classique de l’avocat comme artisan solitaire, agent essentiel d’une bonne administration de la justice a évolué. Certes la loi Hamon du 17 mars 2014 autorise désormais le démarchage entraînant les espérances de la presse spécialisée mais quelle est la réalité de cette transformation ?

Cette mutation, ou tout du moins cette adoption d’une partie des codes de l’entreprise est d’abord le fruit d’une évolution globale. A l’heure de la start-up nation, le modèle de gestion de l’entreprise est devenu le référant partagé par tous. L’action publique s’en inspire, le mode associatif le copie, rentabilité et efficacité sont devenus les maîtres mots de toutes activités, économiques ou non.
Dans ce cadre, le passage d’une logique « avocat » à une logique « cabinet » illustre parfaitement le changement opéré par le secteur. Désormais, les grandes marques sont aussi celles des law firms et non plus uniquement celles des ténors du barreau.

Nécessité d’être dans l’air du temps

La transformation de l’activité résulte également de la volonté des cabinets de se développer en singeant le modèle de ses clients.

Il est ainsi intéressant de noter que l’appropriation des codes de l’entreprises, comme la division en départements, la mise en place d’outils de reporting ou le recrutement de fonctions supports (RH, marketing/Communication, finances.) est bien plus le fruit des grands cabinets d’affaires organisés sur le mode de fonctionnement des law firms américaines que des petites structures individuelles.

Or différentes études tendent à démontrer que l’une des clefs de distinction entre cabinet d’affaire et cabinet généraliste est justement la part de clients particuliers pour les uns et institutionnels pour les autres.
L’adoption d’un modèle plus proche de celui de l’entreprise est donc d’abord et avant tout le fruit des choix stratégiques des grands cabinets adoptant ainsi le fonctionnement de leurs propres clients. Mais la raison essentielle et principale de cette évolution n’en reste pas moins la recherche des meilleurs pratiques permettant d’accroître la rentabilité des cabinets. Dans un environnement très largement concurrentiel la recherche de rentabilité est devenue une nécessité stratégique mais également économique.
Réduire les coûts, limiter le turnover et les débauchages, offrir à ses employés/collaborateurs des conditions de travail leur permettant de gagner en productivité, les codes de l’entreprise sont désormais totalement adoptés par les grands cabinets.

Le modèle hiérarchique est également reproduit

Certes l’avocat collaborateur reste indépendant et si la fin de l’avocat salarié est une réalité, la division en départements structurés entre associés, collaborateurs senior, junior et stagiaires implique l’existence d’une forme de lien hiérarchique.

On trouve également des responsables du développement commercial dans de grands cabinets français, tâche traditionnellement dévolue aux associés. Les cabinets s’équipent de CRM, outil de gestion de la clientèle. Les logiciels de gestion, proposés par des sociétés comme Jarvis Legal, permettent d’améliorer la productivité des équipes et facilite le travail collaboratif.

Formation professionnelle

La notion de formation professionnelle est également un élément à part entière du parcours des collaborateurs avec la création de véritables organismes dédiés comme l’agence Joberwocky de Nathalie Sevestre. Enfin, l’amélioration des outils de reporting permettent aux associés de pouvoir piloter dans des conditions optimisées l’activité de leurs cabinets.

Un des éléments les plus révélateurs de cette évolution est sans aucun doute l’arrivée des Hapiness Office Manager dans les grands cabinets. Cours de Yoga et autres petites attentions au bien-être des collaborateurs ont permis de réduire les cas de burn-outs et autres crises de nerfs qui rythmaient la vie des cabinets d’affaires.

On le voit, le mode de fonctionnement des cabinets évoluent, la petite boutique tenue par quelques associés fondateurs réputés a laissé la place aux law firms, souvent à dimension internationale dont le nom /la marque, est gage de sérieux et de qualité. Ces grands ensembles souvent constitués par un noyau dur d’associés. Entre baisse des prix tirée par une concurrence de plus en plus féroce et un regroupement de plusieurs cabinets de tailles intermédiaires sont devenus les nouveaux référents du marché.
Mais ce modèle, apparu au début des années 2000 semble lui aussi trouver ses limites remise en cause de certains tarifs pratiqués, le modèle de la law firm à peine installé, semble déjà remis en question.

low-angle-photo-of-four-high-rise-curtain-wall-buildings-830891-min

Les perspectives ouvertes par le droit OHADA en Afrique

Méconnue, l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires est pourtant l’un des acteurs majeurs œuvrant pour le développement économique africain.

Qu’est-ce que le droit OHADA ?

L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) est une organisation intergouvernementale mise en place afin d’établir un cadre juridique commun en droit des affaires dans les pays africains.

Elle a été créée le 17 octobre 1993 par le traité de Port-Louis relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique. Ce traité a été révisé à la même date en 2008 au Québec.

L’organisation comporte actuellement 17 États membres : le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, le Congo, les Comores, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée-Équatoriale, le Mali, le Niger, la République Démocratique du Congo (RDC), le Sénégal, le Tchad et le Togo.

 

Comment fonctionne l’organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique ?

L’OHADA repose sur 5 organes.

•   La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement : c’est l’organe politique. Fonctionnant sur un système de présidence tournante (en 2018, le Gabon), son rôle est de définir les orientations générales de la politique à mener au sein de l’organisation.

•   Le Conseil des Ministres de la Justice et des Finances : c’est l’organe législatif. Le conseil des ministres a un pouvoir de décision, de contrôle des institutions et d’autorisation du budget. Il délibère et adopte également les normes communes appelées « actes uniformes », les règlements et les décisions.

•   Le Secrétariat Permanent : il s’agit de l’organe exécutif. Dirigé par un secrétaire général élu pour 4 ans, le secrétariat prépare les projets d’actes uniformes, de règlements et de décisions. Il représente l’organisation dans ses relations avec les tiers.

•   La Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) : c’est l’organe juridictionnel commun. Elle prime sur les cours nationales de justice. Composée de 13 juges élus pour 7 ans, elle connaît des pourvois contre les décisions de justice rendues sur le droit OHADA par les juridictions des États membres. Elle a également un rôle prépondérant en matière d’arbitrage. Elle assure surtout l’interprétation des décisions prises sur le fondement du traité afin de favoriser une application harmonieuse du droit issu du traité. Pourvue d’un pouvoir d’évocation, la Cour peut statuer directement au fond sur un litige si elle l’estime nécessaire.

•   L’École Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA) : l’École est chargée de la formation des futurs magistrats et des magistrats déjà en fonction.

Pourquoi l’Afrique a besoin d’une organisation comme l’OHADA ?

Créée pour maîtriser l’insécurité juridique, cette organisation a pour but la réalisation d’un climat stable mettant en confiance les investissements économiques.

Comment obtenir plus de sécurité juridique ? Le plus important des chantiers de l’OHADA est l’unification et l’harmonisation des normes en vigueur.

Ainsi, la volonté de l’organisation est de parvenir à édicter des règles communes. À la clé, une meilleure lisibilité des normes nécessaire à une simplification des relations d’affaires.

Ces règles communes et stables ont l’énorme avantage de rendre le droit prévisible. Valeur cardinale pour les investisseurs étrangers comme africains, la prévisibilité rassure. Sécurisées, les affaires peuvent se poursuivre sous des bons auspices sans craindre des variations législatives soudaines et aléatoires.

Vrai plus pour ses membres, l’OHADA leur donne ainsi un avantage concurrentiel sur les autres pays. Par exemple, en 2018 à Madagascar, 70 % des acteurs du secteur privé se sont montrés favorables à l’entrée du pays dans l’OHADA.

Enfin, autre grand chantier de l’organisation africaine : la formation des personnels. Toujours dans un but de sécurité juridique, l’image donnée par la justice se doit d’être irréprochable et elle doit faire preuve d’une indépendance à toute épreuve.

Des effets positifs économiques et juridiques pour le continent africain

Concrètement, en 20 ans, 10 actes juridiques uniformes ont été adoptés couvrant un large spectre du droit des affaires : droit commercial général, médiation, transport des marchandises sur route, sociétés coopératives, sociétés commerciales, arbitrage, comptabilité et information financière, procédures collectives, voies d’exécution et sûretés. D’application immédiate si adoptés par le conseil des ministres à l’unanimité, ces actes uniformes se distinguent donc par leur rapidité.

Par exemple, l’OHADA a voulu mettre en valeur l’arbitrage. En 2017, un acte uniforme a permis une meilleure exécution des sentences arbitrales les rendant ainsi plus efficaces. Dans le même ordre d’idées, les recours amiables comme la médiation sont valorisés. En 2017, un acte uniforme apporte même valeur obligatoire à la médiation, comblant alors le vide juridique existant dans certains États.

En 2010, l’OHADA s’est accordée sur des définitions communes à certaines notions pivots du droit commercial : le statut de commerçant, le fonds de commerce, etc. Sans compter la jurisprudence abondante de la Cour.

D’un point de vue strictement économique, les retombées de l’OHADA ne se sont pas faites attendre. En 2016, la Banque mondiale évaluait à 275 milliards de dollars le PIB de l’espace géographique OHADA. Depuis, ce PIB est en augmentation régulière et de façon significative.

Pour l’avenir, les chantiers de l’organisation pour l’harmonisation du droit africain sont encore nombreux. Un des défis actuels est de rendre le droit OHADA plus axé sur les technologies numériques notamment grâce à la Legaltech. Par exemple, la Legaltech pourrait œuvrer pour rendre les services juridiques plus accessibles aux petites entreprises africaines.