Zelimkhan CHAVKHALOV

Maître Zelimkhan CHAVKHALOV – Avocat au barreau de Strasbourg

Que diriez-vous à un confrère qui vous demanderait conseil sur un logiciel de gestion ?

Je lui dirais Jarvis ou rien.

Avis client Jarvis

1. Quel est le principal problème auquel vous faisiez face avant d’utiliser Jarvis ?  

Le principal problème relevait de la gestion de mon cabinet. J’utilisais simplement un service cloud pour mes dossiers avec rien d’autre que la suite Office pour travailler. Au bout d’un moment, c’est devenu problématique au point où je passais plus de temps à organiser mes dossiers et mes tâches en fonction de leurs priorité plutôt que de me consacrer à mon métier d’avocat. Il en allait de même pour la facturation.

2. Comment Jarvis vous a-t-il permis de résoudre ce problème ?

La solution qu’offre Jarvis répond sans aucun doute à la problématique à laquelle j’étais confronté. Je pense avoir gagné une centaine d’heures de travail dans l’année, dès lors que Jarvis offre accès à toutes les informations pour chaque dossier de manière ordonnée et centralisée. Il me suffit d’utiliser toutes les fonctionnalités offertes par la solution de manière optimale pour avoir l’esprit tranquille et ne plus m’inquiéter d’un éventuel oubli dans mes dossiers.

3. Quel bilan dressez-vous après plusieurs mois d’utilisation ?

Après plus d’un an d’utilisation de Jarvis, j’en tire un bilan largement positif. Malgré quelques soucis de synchronisation des mails et du calendrier, que l’équipe technique a résolu, Jarvis offre une solution qui répond à tous mes besoins en matière de gestion d’un cabinet d’avocat. Mon objectif était de passer le moins de temps possible sur l’organisation de mon travail et plus généralement la gestion de mon cabinet, de façon à me permettre de passer plus de temps sur le traitement de mes dossiers. Je peux affirmer sans aucun doute que Jarvis m’a permis d’atteindre cet objectif.

4. Que diriez-vous à un confrère qui vous demanderait conseil sur un logiciel de gestion ?

Je lui dirais Jarvis ou rien.

Découvrez le cabinet de Maître CHAVKHALOV

 

Me Zelimkhan CHAVKHALOV est avocat au barreau de Strasbourg. 

Titulaire d’une Maîtrise en droit public et privé, ainsi que d’un Master en droit international privé, il a vocation à conseiller et à représenter les personnes physiques et morales dans des affaires relavant du droit international privé en général et du droit du commerce et de l’arbitrage international en particulier.

Copie de Profession _ Avocat Entrepreneur (2)

Barème Macron – La fronde s’organise

Barème Macron : la fronde s’organise 

L’on se souvient de l’arrêt de la Cour d’appel de Rouen, qui, le 25 septembre 2019, il y a donc un peu plus d’un an maintenant, s’élevait le premier contre la « rigidité » (nous y reviendrons) du barème Macron, relevant au passage que « le contrôle de conventionnalité ne dispense pas, en présence d’un dispositif jugé conventionnel, d’apprécier s’il ne porte pas une atteinte disproportionnée aux droits du salarié concerné c’est-à-dire en lui imposant des charges démesurées par rapport au résultat recherché ». L’affirmation n’est pas anodine et doit être soulignée, elle consacre en effet une analyse in concreto, analyse qui permet au juge de fixer lui-même les indemnités de licenciement du salarié lésé en s’affranchissant donc ni plus ni moins dudit barème et de prendre en compte la réalité du préjudice subi, pour reprendre une expression largement reprise depuis. Une réparation du préjudice proportionnelle au préjudice somme toute. Logique. Pas tant que cela.

Le barème Macron au cœur de la vindicte judiciaire

Pour mémoire, depuis l’entrée en vigueur des ordonnances dites Macron de 2017, les indemnités de licenciement sans cause réelle et sérieuse sont plafonnées et enfermées dans un barème qui ne prend en compte que deux critères : l’ancienneté du salarié dans l’entreprise et la taille de celle-ci. À cette seule lecture, l’on comprend bien la rigidité, voire l’inadéquation d’un tel barème à la réalité du préjudice du salarié licencié abusivement, âge, charges de famille, état de santé, état du marché de l’emploi…. Pour exemple, si l’on rappelle que l’on compte ici en mois de salaires bruts, le premier chiffre correspondant à l’indemnité minimale et le second à l’indemnité maximale, un salarié ayant 1 an d’ancienneté recevra, encore une fois peu importe le préjudice subi, entre 1 mois et 2 mois de salaires en indemnités de licenciement, un licenciement jugé sans cause et réelle et sérieuse, pour une entreprise de plus de 11 salariés ; entre un demi mois et deux mois pour une entreprise de moins de onze salariés. L’indemnité minimale ne bougeant pas, pour les entreprises de plus de onze salariés, et restant figée à 3 mois, quelle que soit l’ancienneté du salarié, et s’échelonnant entre 2 et 20 mois pour l’indemnité maximale, 20 mois valant pour le salarié ayant trente ans d’ancienneté. Idem pour les entreprises de moins de 11 salariés.

L’appréciation in concreto nouveau fer de lance des juges du fond

C’est de ce contexte juridique, fixé à l’article L. 1235-3 du Code du travail, qu’est née la fronde. Faisant fi de ce baromètre, les juges du fond ont ainsi décidé de continuer à déterminer par eux-mêmes le montant des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse. Reims, Grenoble, Angoulême, Bobigny et maintenant Bourges, l’analyse concrète semble avoir le vent en poupe. Nous mettrons ici de côté la décision des juges parisiens plus ambiguë, évoquant juste l’idée d’une réparation adéquate.

Les critères entrant en jeu ?  Ils dépendront logiquement de la situation propre à chaque salarié. Mais, classiquement, quelques « grands » critères se dessinent. Les juges prennent ainsi généralement en considération l’âge du salarié licencié, sa situation de famille, son état de santé aussi, mais pas seulement. L’arrêt du 6 novembre dernier, rendu par la Cour d’appel de Bourges, est à cet égard des plus révélateurs. Les juges ont en effet écarté l’application du barème Macron en tenant compte du critère classique de l’âge du salarié, mais en y ajoutant également ses recherches d’emploi et les tensions du marché actuel de l’emploi. Le raisonnement est dans un premier temps identique à celui des juges rouennais : « lorsqu’un licenciement est injustifié, le contrôle de conventionnalité ne dispense pas, en présence d’un dispositif jugé conventionnel, d’apprécier s’il ne porte pas une atteinte disproportionnée aux droits du salarié concerné en lui imposant des charges démesurées par rapport au résultat recherché, en l’occurrence l’indemnisation intégrale du préjudice qu’il a subi ». Et de préciser par la suite : « Or, en l’espèce, il apparaît que M. B était âgé de 59 ans au jour de son licenciement et comptabilisait 5 années d’ancienneté au sein de l’entreprise. Il justifie d’un nombre impressionnant de recherches d’emploi demeurées vaines sans qu’il puisse lui être reproché de ne pas les avoir circonscrites à son domaine de compétences, la logistique. En effet, eu égard à son âge et au marché français de l’emploi, il était de son intérêt d’étendre ses recherches bien au-delà de son domaine principal de compétences. Il ne peut davantage lui être reproché la tardiveté de ses recherches puisque, sur la période d’octobre 2019 à juillet 2020, il justifie d’au moins 177 dépôts de candidatures ».

La décision est d’une logique implacable. La difficulté à retrouver un emploi, qui plus est eu égard au contexte de crise sanitaire, risque ainsi de devenir un critère essentiel dans l’appréciation concrète des juges du fond. Et le mode opératoire qu’est l’appréciation in concreto de trouver ici tout son sens.

2-min

Quitter la collaboration libérale et s’installer en 5 étapes

L’avocat est de plus en plus mobile dans sa carrière et il existe aujourd’hui autant de modes d’exercices qu’il y a de profils d’avocats. Si certains font le choix de l’installation à titre individuel, d’autres préfèrent opter pour la création d’une structure avec des confrères, si ce n’est avec d’autres professions réglementées (dans le cadre d’une SPE). Enfin d’autres avocats choisissent de faire carrière au sein d’un cabinet et, éventuellement, de prétendre à l’association.

Si pendant très longtemps, le schéma classique était de « faire ses classes » pendant quelques années dans un cabinet, la nouvelle génération d’avocats qui arrive sur le marché semble vouloir s’émanciper et s’installer comme avocat plus rapidement. Il est toutefois nécessaire de se poser les bonnes questions avant de procéder à l’installation.

Anticipez votre installation dès votre collaboration

L’installation s’anticipe et implique souvent un changement de mode de vie pour un avocat. Quitter sa rétrocession d’honoraires confortable est un risque que beaucoup d’avocats craignent, surtout s’ils n’ont pas pu développer leur clientèle personnelle au sein d’un cabinet.

Afin de palier cette crainte, il est nécessaire de préparer son installation depuis sa collaboration. L’objectif doit être de se détacher petit à petit de l’image de son cabinet et de faire valoir une identité propre et des compétences propres. Ainsi, la première étape peut être de se créer une site internet propre avec des offres propres avant de s’installer. Cela permet :

  • de prendre le temps de réfléchir à son positionnement, ses offres et son identité visuelle avant d’être pris par des contraintes économiques et la nécessité de générer rapidement de la clientèle ;
  • de s’émanciper de l’image de son cabinet et d’être visible sur google ;
  • de tester de le marché et d’avoir un premier retour sur sa capacité à générer du lead.
 

Bâtissez votre offre et différenciez-vous

L’arrivée sur le marché d’autres acteurs (legaltech, experts comptables, associations, etc.) imposent aux avocats de bâtir une offre solide et différenciante avant de s’installer. En effet, l’avocat ne peut plus se contenter de « poser sa plaque » et mettre en avant une expertise juridique classique.

Formalisez les besoins de vos clients et de votre cible et bâtissez une offre qui répond à leurs attentes.

Plutôt que de mettre en avant sur votre site internet des expertises juridiques générales (domaines du droit), essayez de packager vos prestations et problématisez vos domaines d’intervention en fonction des besoins de vos clients. Aussi, n’hésitez pas à proposer des prestations en ligne et automatiser des tâches à faible valeur ajoutée afin de gagner du temps et être compétitif sur les prix.

Enfin, un cabinet peut être aussi innovant par les services annexes que l’avocat peut proposer à son client, par exemple :

Mobilisez différents leviers de communication

Afin de vendre ses prestations, il est nécessaire d’être identifié et identifiable sur le marché. Une stratégie de communication implique de mobiliser différents canaux afin de faire valoir son expertise.  

– Tout d’abord, une approche minimaliste consiste à s’inscrire sur une plateforme de mise en relation avocats-clients. Il existe aujourd’hui une dizaine de plateformes de mise en relation, chacune comportant des fonctionnalités spécifiques. Certaines plateformes font payer l’avocat, d’autres non. L’inscription sur une plateforme permet, à minima, d’être référencé sur web et de générer quelques calls. Ainsi, l’analyse des solutions existantes sur le marché semble être une étape préalable indispensable afin de préparer son installation (en ce sens, voir la vidéo « Trouver un (bon) avocat #1 (battle des legaltech)»).

 

– Puis, il est nécessaire d’avoir une démarche proactive sur les réseaux sociaux. Ces nouveaux médias vous permettent de vous créer une communauté (1), de générer une base de prospects (2) et d’améliorer votre référencement (3). L’objectif est d’être identifié en tant que spécialiste autour d’une ou plusieurs expertises. La première étape consiste à analyser le comportement de sa cible (individuels, professionnels, etc.) et de s’inscrire sur les réseaux les plus pertinents afin de les toucher. Si LinkedIn est le réseau professionnel de prédilection, il ne faut pas sous-estimer la force d’autres réseaux comme YouTube et Instagram. Une démarche proactive sur les réseaux implique de publier du contenu très régulièrement, que ce soit du fond (articles, infographies, vidéos) ou du storytelling (intervention à des conférences notamment). Publiez aux « heures de pointes » dans chaque réseau afin que vos publications aient le plus d’impact et n’hésitez pas à collaborer avec d’autres professionnels en vous taguant mutuellement dans chaque publication. Mettez en avant votre écosystème et il vous le rendra !

– Enfin, il ne faut pas hésiter à offrir du contenu gratuit à votre communauté. Le temps investi dans cette démarche permettra de valider votre expertise et sera un produit d’appel afin de proposer vos services. Afin d’avoir un retour sur investissement, le contenu proposé doit être de qualité (1), accessible (2) et innovant (3). Tout d’abord, votre contenu doit être juridiquement étayé car il s’agit de la base de votre crédibilité sur le marché. Par ailleurs, le contenu doit être pédagogique afin d’être compris par tous les justiciables (évitez les « nonobstant » et autres tournures juridico juridique). Enfin, proposez un format qui sort des sentiers battus. De nombreux avocats explorent de nouveaux formats tels que les infographies legal design (Kristina Lazatian), des Podcast (Elise Couintet) ou même les vidéos youtube (Arthur Sauzé). Ces formats seront mieux référencés que des articles traditionnels. Proposez d’envoyer à votre communauté votre contenu via une newsletter afin de vous constituer un fichier de prospects.

Organisez-vous afin de travailler efficacement

Dans les premiers mois de l’installation, il est rare d’avoir des bureaux fixes et fermés. Beaucoup d’avocats font le choix de commencer à travailler dans des espaces de coworking dédiés aux avocats, partiellement chez un confrère et généralement multiplient les déplacements. Cette mobilité impose à l’avocat d’avoir tout le temps sur lui accès à ses dossiers et ses pièces tout en protégeant les données de ses clients. Ainsi, une solution cloud privée avec réplication locale est idéale pour être autonome, mobile, parfaitement sécurisé et non-dépendant d’Internet.

Par ailleurs, l’automatisation d’un certain nombre de tâches à faible valeur ajoutée (facturation par exemple) permet de gagner un temps considérable dans la gestion des dossiers.

Générez de la clientèle et suivez vos dossiers

Générer de la clientèle et du chiffre d’affaires est souvent douloureux un avocat qui s’installe car cette dimension commerciale n’a pas été envisagée à l’Université et à l’EFB.

La première démarche, une fois défini son positionnement et établi son plan d’affaires, est de s’appuyer sur son réseau. Vos relations personnelles et professionnelles sont vos premiers soutiens et connaissent de nombreux prospects potentiels. Aidez-les, informez-les, expliquez-leurs ce que vous proposez.

Aussi, une solution simple afin de générer de la clientèle est de recourir à la sous-traitance de dossiers. En effet, les petites structures installées font souvent face à une surcharge de dossiers et cherchent des jeunes confrères à qui sous-traiter des dossiers. Recourir à la sous-traitance est une manière de maintenir un niveau minimum de rémunération, tout en bénéficiant de la flexibilité de l’installation. Une telle solution permet de limiter la phase fastidieuse de prospection et d’avoir directement quelques clients.

Surtout, ayez une vision à 360 degrés de vos prospects et adoptez une stratégie commerciale organisée. Enregistrez tous vos prospects, communiquez vos offres et n’hésitez pas à les relancer.  L’utilisation des solutions SaaS de business development (par exemple, Nomination) permet d’identifier les opportunités de contact avec les prospects qui vous importent et d’engager la relation. Une fois vos premiers prospects convertis en clients, suivez-les et prenez des nouvelles fréquemment afin d’identifier de nouveaux besoins.

avocat digitalisant son cabinet

La crise des avocats : levier de digitalisation des cabinets ?

Une crise nécessaire à l’évolution de la profession. 

Ou numérisation, au choix. Le terme ne change pas le fond de cet article. Diminution du monopole du conseil juridique, concurrence des experts-comptables, grève et Covid-19, les avocats font aujourd’hui face à la plus difficile crise que la profession ait connue. Le constat peut sembler dramatique, notamment au regard des 28% d’avocats qui envisagent de quitter la profession dans les prochains mois. Mais. 

Mais comme dans toute crise, un mécanisme de défense se met en place: l’innovation. Les guerres et les évolutions technologiques inhérentes en sont les meilleurs exemples. Il est nécessaire d’évoluer, de se réinventer, pour ne pas subir les mêmes conséquences. 

Si les avocats ne sont pas les cancres de l’innovation dans le monde du Droit, ils n’en sont pas non plus le moteur. Les notaires, avec une communication moderne et efficace, désacralise (un peu) ce monde austère. Les experts-comptables, bien organisés par leur Ordre, ont su grignoter des parts de marché aux avocats. Enfin, les legaltechs, nouvelles arrivantes de ce marché gigantesque en France (31,1 milliards d’euros), qui bousculent par la digitalisation d’une profession profondément ancrée dans les relations humaines. Mais qui dit humaine ne dit pas forcement physique. Et c’est là l’enjeu de demain. 

abstract-blackboard-bulb-chalk-355948

Non et heureusement. Les technologies sont aujourd’hui accessibles et la trésorerie reste primordiale, notamment pour survivre en période de crise. 

 

Le web: 1er levier à activer

Un site vitrine : Entre 15€ (avec Wix) et 2500€ pour un site vraiment abouti. Ne dépensez pas 4 ou 5000 euros, sauf pour des besoins très spécifiques.

« Oui, mais ça ne va pas suffire pour développer ma clientèle ou passer le cap de l’innovation »

C’est vrai. Mais c’est un pré-requis indispensable. C’est par là que vos futurs clients vont entrer, c’est sur ce site que vous allez proposer de nouveaux services innovants, c’est sur ce site que vous allez bâtir la relation de confiance qui fera la différence avec les autres avocats.

Viennent alors les notions de référencement naturel, notation, acquisition, trafic etc. Nous aborderons ces points dans un futur dossier. 

L’évangélisation des services juridiques en ligne

Si les Captain Contrat, LegalPlace, Call a Lawyer vous semblent à des années lumières en termes d’innovation technologique, vous avez raison. Vous ne pourrez pas les rattraper, sauf à disposer de quelques centaines de milliers d’euros à dépenser en développement et marketing. Mais la partie n’est pas pour autant perdue, au contraire. Ce sont eux qui assurent les efforts financiers et marketing pour faire comprendre aux justiciables que l’Avocat n’est plus seulement physique et qu’un même niveau de services peut-être délivré sur internet.

Innover sans inventer

L’innovation n’est pas forcément synonyme d’invention. Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas technophile ou que votre idée ne vous semble pas révolutionnaire que vous ne pouvez pas innover. Nous parlons alors d’innovation d’usage. Le COVID-19 a bouleversé la vie de tous les Français. Les habitudes ont changé, il faut maintenant y répondre. Comment ? En adaptant ses services aux nouvelles attentes de vos clients.

Se servir de l’existant, se libérer des tâches chronophages avec un logiciel avocat et maximiser sa valeur ajoutée.

40h/mois, c’est une moyenne, mais c’est le temps que vous passez sur des tâches récurrentes, à faible valeur ajoutée : Mettre en forme une facture, rédiger une assignation, récupérer les informations auprès de votre client.

30%. C’est le montant de vos honoraires qui sont dans la nature. Par laxisme ou manque de temps. Les relances et le recouvrement sont des tâches ingrates et encore une fois chronophage.

C’est là qu’entre en jeu les logiciels métiers et legaltech existantes.

 

Se libérer des tâches chronophages : Un logiciel avocat

Jarvis Legal : De l’automatisation des rédactions à la facturation, en passant par le suivi des temps, le drive, la visioconférence, les reporting d’activité et les relances. Nous vous proposons une suite d’outils en permanente évolution pour vous permettre d’accélérer votre cabinet, sans passer par de lourds investissements matériels ou de développement.

Ainsi si vous souhaitez commencer par digitaliser votre relation client, c’est un très bon début. Nous mettons à votre disposition :

  • un portail client sécurisé, sur lequel vous allez pouvoir communiquer, échanger facilement des pièces.
  • Une solution de visioconférence 100% cryptée, sécurisée et hébergée en France
  • L’intégralité de notre pool de prestataires externes, pour vous aider dans votre digitalisation.

Nous accompagnons les avocats dans leurs projets de digitalisation et écoutons toutes vos idées. Nos API’s peuvent être connectées à vos projets, alors n’hésitez pas à nous solliciter.

 

Développer sa clientèle

Call a Lawyer : Créée par des avocats, première legaltech avocate à lever des fonds, Call a lawyer vous propose de répondre aux questions de justiciables par téléphone. L’appel est rémunéré, mais il s’agit surtout d’un premier contact avec le client. Si la question appelle l’ouverture d’un dossier, à vous de jouer.

monpostulant.fr :  Un outil simple créé par des avocats, pour les avocats et lauréat du Prix de l’Innovation du barreau de Paris. L’outil vous permet de trouver en 3 clics un postulant / vacataire partout en France ou à l’inverse d’être référencé gratuitement pour effectuer des missions pour des confrères. 

La Fabrique Juridique / Votreruptureconventionnelle.com : Créée également par des avocates (le féminin à son importance), c’est la première plateforme à digitaliser le droit social. Vous êtes rémunéré pour les actes qui sont commandés sur le site et que vous rédigez. La plateforme développe surtout la sous-traitance pour des cabinets qui souhaitent développer de nouvelles branches d’activités sans recruter.

Team

Avez-vous entrepris une démarche d’automatisation ?

Club des Juristes Augmentés, épisode #2

A l’occasion de la 2ème table ronde autour des enjeux d’automatisation, nous avons organisé une étude autour des attentes et des besoins d’une direction juridique.

Chaque semaine nous partagerons avec vous un chiffre clé qui permet de mieux comprendre où en sont les Directeurs Juridiques, quels sont leurs attentes, quels projets ont été initiés, à quelles fins et pour quel résultat.

 

Les Directions Juridiques à la manoeuvre

Contrairement aux idées reçues, nombreuses sont les directions juridiques qui ont entrepris une démarche de modernisation et de transformation digitale. Certaines rencontrent fréquemment les éditeurs de logiciels et Legaltech à même de leur fournir des services à forte valeur ajoutée. D’autres, plus entreprenantes, créent leurs propres briques fonctionnelles autour de l’automatisation de NDA ou de formulaires en ligne pour saisir la direction juridique autour d’un sujet donné.

Les directions juridiques prouvent une nouvelle fois que le degré de maturité a fortement évolué ces dernières années sur les sujets liés à l’innovation : elles sont conscience de la nécessité de faire évoluer les méthodes et les outils pour mieux répondre aux challenges à venir. Comme le montre l’indicateur du jour, plus de la moitié d’entre elles ont mis en oeuvre des projets d’automatisation autour de problématiques juridiques, soit avec des partenaires, soit en propre.

On est donc bien loin d’une direction juridique passive et isolée. La majorité d’entre elles ont décidé de prendre leur destin en main. Cela passe par l’appropriation des nouveaux services et des nouvelles solutions qui sont à leur disposition.

 

Une dynamique positive qui doit être maîtrisée pour réussir

Pour autant, il est aussi notable que près de la moitié des Directions juridiques interrogées ont indiqué être au point mort après de multiples tentatives. La raison à ce constat ? Elles sont en réalité multiples. Les très grandes entreprises peuvent se heurter à des freins internes : confiance dans le partenaire, audits techniques et conformités aux politiques de sécurité, interactions exigées avec les solutions existantes, organisation du déploiement, de la formation, de l’accompagnement au changement…

Les structures de taille moyenne peuvent quant à elles rencontrer des freins d’ordre financiers, d’implication des équipes, d’un manque de préparation sur la définition des besoins et des objectifs.

La nécessité d’être accompagné sera parfois nécessaire lorsque la direction juridique n’a pas la maturité suffisante ou la possibilité de bien cadrer la démarche, de fixer les jalons, de définir les priorités. Celles qui obtiennent les meilleurs résultats en terme d’adoption des nouveaux outils digitaux sont celles qui se sont dotées d’un CDO (Chief Digital Officer), d’un CLO (Chief Legal Officer) ou d’un COO (Chief Operation Officer).

Quelque soit le nom qui lui est attribué, ce rôle est clé dans la coordination de projets qui peuvent impliquer plusieurs autres directions de l’entreprise (DSI, Commerciale, Financière…) et plusieurs partenaires (éditeurs, intégrateurs, auditeurs…). Il donne également une cohérence à l’ensemble de la démarche de modernisation des pratiques, sur un temps longs (généralement sur 3 à 5 ans).

 

Les solutions SaaS, véritables facilitateurs ?

Trop longtemps confrontées à des projets longs et fastidieux, les directions des grandes entreprises sont peu enclines à initier de nouveaux projets. C’est d’autant plus vrai pour les directions juridiques ont moins l’habitude de ce type de projet, tant sur les aspects humains que sur les aspects financiers.

Heureusement, les directions achats et financières interviennent en appui de leurs démarches pour palier à ce manque d’expérience. Mais la vrai nouveauté est la disponibilité sur le marché de solutions SaaS, opérées par l’éditeur ou dans l’environnement du client. Cela crée une réelle opportunité jusqu’ici inaccessible, et à plusieurs niveaux.

Tout d’abord parce qu’une solution SaaS se déploie rapidement, d’autant plus qu’elle a été conçue autour d’API et de connecteurs nativement disponibles. Elles se connectent facilement aux référentiels disponibles dans le SI du client.

Ensuite, elles disposent d’interfaces intuitives. Faisant appels aux mêmes principes de navigation que la plupart des applications utilisées sur le web, les utilisateurs se les appropries rapidement. Le taux d’usage monte rapidement. Les directions juridiques obtiennent quasi immédiatement les premiers bénéfices en apportant des solutions pratiques aux exigences quotidiennes de leurs équipes.

 

La semaine prochaine, nous verrons comment les projets d’automatisation sont perçues par les équipes elles-mêmes.

Quelle est votre priorité en matière d’automatisation ?

Club des Juristes Augmentés, épisode #2

Le 5 février dernier se tenait la 2ème table ronde autour des enjeux d’automatisation. A cette occasion, nous avons organisé une étude autour des attentes et des besoins d’une #directionjuridique. Chaque semaine nous partagerons avec vous un chiffre clé qui permet de mieux comprendre où en sont les Directeurs Juridiques, quels sont leurs attentes, quels projets ont été initiés, à quelles fins et pour quel résultat.

 

Le pilotage pour mieux guider la performance

💡Deuxième indicateur et nouvelle surprise ! Les Directeurs Juridiques interrogés demandent à disposer d’indicateurs de pilotage pour une meilleure maîtrise de leurs activités. Ils n’ont aujourd’hui pas ou peu de d’outils qui puissent répondre à cette exigence. En conséquence, ils ne disposent pas d’une vision d’ensemble qui soit précise et fiable. Il leur est donc difficile non seulement de mesurer la performance de leurs équipes et plus généralement de l’ensemble de la direction juridique. Dès lors et très logiquement, les Directeurs Juridiques sont dans l’incapacité de remonter des informations fiables auprès de la Direction Générale comme auprès des aux autres directions opérationnelles. Pourtant être en capacité de communiquer avec les autres entités de l’entreprise est un des enjeux majeur d’une direction juridique moderne et qui doit s’imposer comme un partenaire actif.

 

Saisir les nouvelles opportunités

👉C’est donc l’opportunité de se saisir d’un enjeu important dans une démarche de modernisation et de transformation digitale. Les directeurs juridiques et leurs juristes ont désormais plusieurs solutions à leur disposition pour piloter leurs activités, par branche, par bureau, par strate hérarchique.

Les solutions de robotisation de contrat, de GED, de plateformes collaboratives, de digitalisation des AG et de boards, de recherches juridiques, au-delà des services intrinsèquement proposés, mettent à disposition des tableaux de bord aussi précis qu’intuitifs, délivrant de l’information qualifiée en temps réel.

La fin annoncée des tableaux Excel ? A terme oui, à n’en pas douter. Tout d’abord parce qu’ils sont chronophages et rébarbatifs à créer. Récupérer les bonnes informations, les compiler, les mettre en forme et les diffuser prend un temps considérables. Il est fréquent de constater que des collaborateurs y passent plusieurs jours pour un résultat souvent imprécis et incomplet. De plus, il faut se remettre à l’ouvrage tous les mois. C’est aussi démotivant qu’épuisant.

Les dashboards nouvelle génération automatisent ce processus de fabrication. Directeurs juridiques et juristes, mais aussi DAF et Direction Générale disposent d’informations fiables et actualisées en temps réel. Les tableaux de bord les plus avancés permettent de créer ses propres indicateurs. Il est ainsi possible de créer des reportings personnalisés, spécifiques à certains services et à des besoins spécifiques. One more thing ? Des outils comme Jarvis permettent de programmer les envois de reportings au format PDF sur sa boite mail à échéance régulière. C’est un moyen sur de ne jamais manquer une information importante.

 

Donner une nouvelle dimension à la Direction Juridique

C’est donc aussi un moyen de mieux valoriser les savoirs-faire en faisant de la pédagogie auprès des autres directions au travers de graphiques clairs et compréhensibles par tous. La Direction Juridique peut ainsi s’imposer comme un partenaire business et dépasser l’image du « ralentisseur » qui lui colle à la peau depuis trop longtemps.

La Direction Juridique est de plus en plus intégrée aux processus opérationnels. D’ailleurs, la charge de travail attendue sur 2020 pour les juristes en entreprise devrait croître de 85% (source : Gartner). Challenge impossible à relever sans un pilotage clair qui permet de suivre et d’agir sur le travail de chacun.

C’est donc un défi que les Directions Juridiques doivent rapidement relever pour assurer un niveau de qualité constant malgré une charge de travail en constante augmentation. Mais c’est également l’opportunité pour elles de valoriser leur travail au quotidien, de démontrer le rôle qu’elles jouent aux côtés des directions financières et commerciales par exemple.

 

La semaine prochaine, nous verrons si les Directions Juridiques ont décidé d’agir sur les enjeux de transformation digitale ou si elles ont décidé d’attendre

Club des Juristes Augmentés, épisode #2

« Quelle est la finalité de l’automatisation dans votre Direction Juridique ? »

Le 5 février dernier se tenait la 2ème table ronde autour des enjeux d’automatisation. A cette occasion, nous avons organisé une étude autour des attentes et des besoins d’une direction juridique.

Chaque semaine nous partagerons avec vous un chiffre clé qui permet de mieux comprendre où en sont les Directeurs Juridiques, quels sont leurs attentes, quels projets ont été initiés, à quelles fins et pour quel résultat.

 

La surprise !

💡Première info et première surprise, selon les Directeurs Juridiques interrogés, l’automatisation doit permettre de mieux valoriser le travail des équipes bien avant le gain de temps ou l’harmonisation du juridique au sein de l’entreprise. L’innovation au service de l’humain, c’est effectivement la clé de la réussite.

 

Maturité des acteurs

👉Cela démontre également la maturité des décideurs et des équipes opérationnelles : la crainte de se voir remplacer par la technologie laisse place à la compréhension des bénéfices issus de l’innovation : délivrer un meilleur service et se concentrer sur des tâches plus motivantes et inclusives pour les équipes.

 

Rendez-vous la semaine prochaine pour en savoir plus sur le mouvement de transformation digitale qui agite le secteur et qui ne cesse de s’amplifier !

LK

5 astuces pour augmenter l’audience de son cabinet d’avocats sur LinkedIn

L’utilisation de LinkedIn pour les avocats peut être un véritable levier d’acquisition clients.

Toutefois, la formation initiale des avocats est très peu orientée vers le marketing du contenu ou l’animation des réseaux sociaux.

Nous vous proposons 5 points clés pour développer votre audience et booster son cabinet.

 

1- Publiez régulièrement du contenu

Un des principes fondamentaux du marketing de contenu est la récurrence des publications. Plus vous publierez du contenu, plus LinkedIn mettra en valeur votre profil et vos publications. Par ailleurs, comme pour les programmes TV, votre communauté apprend à vous connaitre et prend des habitudes. Ainsi, imposez-vous une rigueur quant au jour à l’heure de publications. Si vous avez du contenu récurrent (newsletter, articles, vidéos), ayez un véritable programme de publication (par exemple, le mardi à 10h). Cette approche permettra de créer un effet d’attente sur votre contenu de votre communauté se connectera à heure fixe afin d’en prendre connaissance.

Evidemment, vous pouvez vous absoudre de ces contraintes horaires pour des publications exceptionnelles (participation à un évènement, annonce professionnelle, etc.)

 

2- Publiez aux heures de pointes

Comme pour la RATP, LinkedIn est aussi soumis aux heures de pointes, c’est à dire des créneaux horaires où le trafic est particulièrement important. Afin qu’une publication ait le plus de chance d’être vue et relayée, il est toujours préférable de la poster à l’intérieure de ces créneaux.

Concrètement, privilégiez une publication le mardi, le mercredi et le jeudi, soit avant 8h soit entre 10h et 11h. S’agissant d’un réseau professionnel, ce dernier est principalement consulté au cours des horaires de bureaux, que ce soit dans la cadre d’un rituel avant de commercer sa journée ou en fin de matinée. A l’inverse, il est déconseillé du publier la nuit, le weekend et sur les jours fériés.

La difficulté est importante quand votre contenu est publié sur plusieurs réseaux (notamment facebook et YouTube) qui sont soumis à des horaires différents. Une solution peut être de programmer à l’avance les publications afin de bénéficier de l’audience maximale dans chaque réseau.  Cette règle n’est toutefois pas absolue et peut différer en fonction de la nature de la publication (vidéo, infographie, article, annonce). Il est possible qu’un contenu plus léger ou un contenu à très forte valeur ajoutée fasse le « buzz » un dimanche après-midi.

 

3- Jouez collectif et favorisez le partage

Bien que LinkedIn soit un réseau social moins interactif que facebook, snapchat ou instagram, le réseau évolue depuis quelques années et les utilisateurs commencent à comprendre l’importance de la collaboration et des synergies.

Ainsi, rapprochez-vous de confrères ayant les mêmes centres d’intérêts que vous (une matière juridique, les nouvelles technologies, une cause défendue, etc.) et mettez-vous en valeur les uns les autres dans les différentes publications. De manière concrète, il s’agit de vous taguer mutuellement sur chacune de vos publications et de partager le contenu. Cette technique permet d’apparaître sur le fil d’actualité de vos communautés respectives et ainsi d’être davantage visible. En outre, l’algorithme de LinkedIn est particulièrement sensible au nombre de partage d’une publication, notamment dans les premières minutes de la publication. Incitez votre communauté à partager la publication ou à la commenter, via des injonctions ou des questions qui favoriseront votre référencement.

Une approche en symbiose permet donc accroître votre communauté, votre visibilité et la portée de vos différentes publications.

 

4- Privilégiez des titres accrocheurs et du contenu visuel 

LinkedIn ne fait pas obstacle à la loi bien connue du « pute à clics ». Même si vous avez un contenu étayé et pertinent, il faut que votre communauté ait envie de cliquer sur votre article, de le lire et de le partager. Ainsi, prenez du temps pour travailler les titres de vos articles et publications afin qu’ils soient accrocheurs. Un titre accrocheur c’est un titre qui est simple, qui implique vos lecteurs et qui attise la curiosité.

De même, favoriser les contenus visuels et attrayants. Les formats vidéo et les infographies émergent sur LinkedIn et font l’objet d’une grande adhésion des utilisateurs. N’hésitez pas à sortir des sentiers battus, d’expérimenter de nouveaux formats et un wording plus familier. Dans un réseau social « policé » et « feutré », un contenu visuel vous aidera à sortir du lot.

Le droit peut aussi être « fun » s’il est bien amené. Aujourd’hui, l’accès au droit est parfois fastidieux car amené par les professionnels de manière trop complexe. L’utilisation d’infographies ou de vidéos attrayantes vous permet de véhiculer votre message plus clairement.

 

5- Travaillez votre profil et le story telling

Ce réseau social professionnel est avant tout une manière de se faire connaître et accroître la visibilité de votre profil. Il est donc important de prendre le temps de travailler sur la qualité de son profil. Détaillez toutes vos expériences, vos projets associatifs et ne négligez pas la manière dont le titre de votre profil est rédigé. Travaillez le design en ajoutant une bannière personnalisée ou en demandant à vos collaborateurs d’utiliser la bannière de votre entreprise. L’utilisation de pictogramme dans votre titre (avec modération) peut permettre aussi de capter l’attention des utilisateurs.

Par ailleurs, maîtrisez l’art du story telling dans vos publications. L’objectif est de développer votre personnal branding en vous mettant en scène dans les différentes étapes de votre vie professionnelle (intervention à des conférences, cours dans les universités, nouvelles fonctions). Une telle démarche permettra de montrer à votre communauté que vous êtes actif et donnera du sens à vos différentes actions.

La visibilité acquise sur votre personne se répercutera sur votre structure d’exercice.