10

Petit éloge de la plaidoirie ou Histoire d’un faux avocat à la robe trop serrée

Petit éloge de la plaidoirie ou Histoire d’un faux avocat à la robe trop serrée

L’affaire est cocasse. La semaine dernière, un article de la presse régionale relayé par la suite par la presse nationale annonçait qu’un escroc prétendu avocat qui avait eu le culot de défendre un accusé dans une quelconque affaire d’escroquerie avait été trahi par sa plaidoirie et sa robe noire un peu trop petite pour lui ! Cette affaire peut prêter à sourire. Elle est pourtant révélatrice. En effet, dans l’imaginaire collectif, un avocat, c’est une robe noire et des plaidoiries. Une vision peut-être réductrice mais néanmoins symptomatique d’un système à l’ancienne qui a peut-être encore du bon, n’en déplaise à ses détracteurs.

Comme le souligne Laurent Béard, substitut du procureur, dans l’affaire sus évoquée, « nous voyions bien que nous n’étions pas sur une plaidoirie habituelle.
Il n’y avait ni le ton, ni le contenu juridique, ni les demandes traditionnellement formulées par un avocat ». Le faux avocat à la robe trop serrée, pourtant fier de sa plaidoirie, a logiquement été mis en examen pour « exercice illégal de la profession d’avocat » et « escroquerie », il risque jusqu’à un an de prison et 5 000 euros d’amende. C’est qu’il existe un art de la plaidoirie.

Une affaire qu’il est bon de rappeler dans une période difficile pour l’avocat et son art oratoire. La rhétorique de l’avocat. Un fantasme pour tous les étudiants en droit. Pourtant, parait-il, l’ « oralité » n’est plus de bon ton. Et, en effet, force est de constater que l’heure est à la remise en cause de la plaidoirie. La cause ? L’engorgement des tribunaux sans nul doute. Des procès sans plaidoirie serait un gain de temps évident selon les détracteurs de l’oralité (ce qui est sans doute vrai pour certaines affaires). Mais pas seulement. Ceux-là avancent également la nécessité d’une remise à plat intégrale du système de l’audience pris dans sa globalité, une audience qui s’est sans nul doute éloignée de sa finalité originelle pour devenir purement matérielle ou procédurale, entre dépôt et observations à l’appel de cause, faites vos jeux, rien ne va plus !

À l’opposé, la plaidoirie a également ses défenseurs. Et fort heureusement serait-on tenté d’avancer. Ceux-là de replacer l’exercice au cœur même du procès. Et si l’affirmation pourrait passer pour une lapalissade, elle mérite cependant ici d’être soulignée parce que c’est finalement le cœur du débat : une cause ne sera jamais défendue à l’écrit comme elle le sera à l’oral. Elle pourra être bien rédigée, bien argumentée et solide juridiquement parlant mais la rhétorique sera capable de faire passer bien d’autres choses, parce qu’au-delà du raisonnement et de l’intellectuel elle a ce don de faire vivre une affaire. Parce qu’un procès, au-delà du droit, ce sont avant tout des hommes. Plaider ce n’est pas seulement avancer des arguments et les défendre à grands coups de visas, ce n’est pas seulement relire ses conclusions, plaider c’est faire vivre un procès, c’est faire connaitre des protagonistes, c’est parler d’une histoire. C’est faire vivre le principe du contradictoire. Donner un sens. Convaincre. Repenser l’audience oui, mais pas au détriment des plaidoiries. Il faut que l’éloquence se poursuive. Qu’elle retrouve même toutes ses lettres de noblesse et toute sa superbe !

Reste qu’une nouvelle donne est aujourd’hui à prendre en compte : la crise sanitaire pousse en effet sans conteste à une hyper numérisation des métiers. Y compris de la profession d’avocats. Est-ce dire que la plaidoirie vit ses derniers jours ? Gageons que l’avenir nous prouve le contraire. Aussi, la digitalisation du droit ne saurait entraîner celle des audiences. Car un procès sans plaidoirie, c’est aussi enlever un peu plus d’humain à une profession d’ores et déjà fortement digitalisée. Et, à cet égard, la digitalisation de la profession d’avocats plaide d’ailleurs d’elle-même en faveur de la plaidoirie et ce dans une optique simple : remettre l’humain au cœur du procès.

Bannière Blog (1)

Débat – Le médiateur, nouveau meilleur ami de l’avocat ?

Avocat médiateur – La médiation par l’avocat. Même si les derniers chiffres sont encourageants, les avocats ont encore parfois du mal à avoir le réflexe médiation. Pourtant, ils doivent faire partie intégrante du processus pour le plein essor de ce mode alternatif au contentieux judiciaire qui a de nombreux atouts depuis longtemps maintenant avérés, parmi lesquels gain de temps, confidentialité, maîtrise des coûts et pacification consensuelle des litiges. Retour sur deux acteurs phares dans la résolution des conflits.

L’avocat médiateur, au cœur d’un processus amiable alternatif de règlement des conflits

Qu’elle soit judiciaire ou conventionnelle, la médiation et l’avocat médiateur reste une possibilité ouverte aux parties de trouver une solution à la résolution de leur conflit en amont du contentieux et, lorsque la justice est déjà saisie, de constituer une option complémentaire au juge susceptible de permettre aux parties de trouver elles-mêmes une issue au litige. Les avantages sont bien connus : pacification du conflit essentiellement ; et résolution (rapide et moins onéreuse, 8 000 € en moyenne à partager entre les parties) du litige si elle aboutit.

Pour rappel, la médiation judiciaire, instituée par la loi n° 95-125 du 8 février 1995, a été insérée par le décret n° 96-652 du 22 juillet 1996 dans le nouveau Code de procédure civile, sous les articles 131-1 et suivants qui la régissent. Depuis lors, les gouvernements n’ont eu de cesse d’en faire la promotion, récemment encore par la loi de programmation de la justice 2018-2022.

En effet, les avantages de la médiation sont nombreux. Le principal ? Rétablir la communication entre les parties et faire en sorte qu’elles trouvent un terrain d’entente en amont du procès. Attention, ce n’est pas a l’avocat médiateur de trouver la solution mais aux parties en conflit. Ce dernier doit simplement s’assurer que l’accord est de bonne foi et qu’il reflète la volonté des parties. L’accord de médiation n’est d’ailleurs pas rédigé par le médiateur mais par les parties ou leurs avocats. Et si aucun accord n’est trouvé, le médiateur informe simplement le juge de ce que les parties ne sont pas arrivées à s’entendre.

Finalement, l’avantage de la médiation avec un avocat, on le voit bien, est de trouver un terrain d’entre entre deux parties en conflit, en amont d’un procès, sous l’œil neutre d’une tierce personne, qui ne privilégiera aucune des parties. C’est également un processus rapide, puisque, sauf exception, un délai de 3 mois maximum doit être respecté. Les dernières statistiques montrent à cet égard qu’en moyenne 70 % des dossiers aboutissent à un accord, au terme d’une quinzaine d’heures.

Le rôle de l’avocat médiateur dans la médiation

La médiation et surtout la perception de la médiation par les avocats a fortement évolué ces dernières années. La preuve : de nombreux barreaux ont aujourd’hui leurs propres centres de médiation et ces centres ont généralement passé avec les juridictions des conventions facilitant la mise en place des médiations. Cette formation n’est logiquement pas sans conséquences sur le recours à la médiation, mieux formé, l’avocat y concède plus facilement et en maîtrise mieux le processus, de l’opportunité d’y recourir à la conclusion de l’accord en passant par tout le processus de médiation auquel il est forcément associé. Et les chiffres s’en ressentent puisque 68 % des avocats reconnaissent la pratiquer*. Et indice des faveurs de la médiation, certains avocats y voient aujourd’hui un potentiel de développement de leur activité professionnelle*.

Aussi, on le voit bien, le rôle de l’avocat est ici majeur dans la résolution en amont du litige : il doit non seulement informer son client de l’intérêt de la médiation en amont du procès, mais il s’en trouve ainsi également associé. Ceci n’est pas anecdotique : des statistiques ont montré qu’une médiation avec la présence des avocats des parties concernées avait 70 % de chances d’aboutir, contre 30 % pour celle l’excluant.

Informer, soutenir son client, l’avocat doit enfin concourir à la rédaction du protocole d’accord. Là encore, son rôle n’est pas anodin. C’est en effet le seul à même de garantir que les parties ont conclu l’accord en pleine connaissance de leurs droits.

Et si tout le monde s’entendait ?

La médiation n’est pas l’apanage du juge, de l’avocat, ni même du médiateur. Elle doit au contraire être la révélation et l’aboutissement d’un travail collectif. Pris isolément, elle ne présente qu’un intérêt limité, en revanche, elle s’avèrera terriblement efficace si les différents protagonistes travaillent de concert. Le chef d’orchestre est ici sans nul doute le magistrat, il ne faut pas oublier non plus les greffiers, qui sont en contact direct avec les justiciables, peut-être plus que nul autre même. Le rôle de l’avocat on l’a vu est également déterminant. Enfin, évidemment, une médiation aura plus de chances d’aboutir avec un médiateur qualifié et garant d’un juste équilibre. Là encore, les choses évoluent, puisque qu’aujourd’hui 51 % des médiateurs désignés sont issus des professions juridiques contre 49 % issu du monde de l’entreprise.

* Enquête sur les Avocats et la Médiation 2020, Village de la Justice. Précision étant faite que les pourcentages ici avancés correspondent au pourcentage de répondants.

Copie de Profession _ Avocat Entrepreneur (2)

Barème Macron – La fronde s’organise

Barème Macron : la fronde s’organise 

L’on se souvient de l’arrêt de la Cour d’appel de Rouen, qui, le 25 septembre 2019, il y a donc un peu plus d’un an maintenant, s’élevait le premier contre la « rigidité » (nous y reviendrons) du barème Macron, relevant au passage que « le contrôle de conventionnalité ne dispense pas, en présence d’un dispositif jugé conventionnel, d’apprécier s’il ne porte pas une atteinte disproportionnée aux droits du salarié concerné c’est-à-dire en lui imposant des charges démesurées par rapport au résultat recherché ». L’affirmation n’est pas anodine et doit être soulignée, elle consacre en effet une analyse in concreto, analyse qui permet au juge de fixer lui-même les indemnités de licenciement du salarié lésé en s’affranchissant donc ni plus ni moins dudit barème et de prendre en compte la réalité du préjudice subi, pour reprendre une expression largement reprise depuis. Une réparation du préjudice proportionnelle au préjudice somme toute. Logique. Pas tant que cela.

Le barème Macron au cœur de la vindicte judiciaire

Pour mémoire, depuis l’entrée en vigueur des ordonnances dites Macron de 2017, les indemnités de licenciement sans cause réelle et sérieuse sont plafonnées et enfermées dans un barème qui ne prend en compte que deux critères : l’ancienneté du salarié dans l’entreprise et la taille de celle-ci. À cette seule lecture, l’on comprend bien la rigidité, voire l’inadéquation d’un tel barème à la réalité du préjudice du salarié licencié abusivement, âge, charges de famille, état de santé, état du marché de l’emploi…. Pour exemple, si l’on rappelle que l’on compte ici en mois de salaires bruts, le premier chiffre correspondant à l’indemnité minimale et le second à l’indemnité maximale, un salarié ayant 1 an d’ancienneté recevra, encore une fois peu importe le préjudice subi, entre 1 mois et 2 mois de salaires en indemnités de licenciement, un licenciement jugé sans cause et réelle et sérieuse, pour une entreprise de plus de 11 salariés ; entre un demi mois et deux mois pour une entreprise de moins de onze salariés. L’indemnité minimale ne bougeant pas, pour les entreprises de plus de onze salariés, et restant figée à 3 mois, quelle que soit l’ancienneté du salarié, et s’échelonnant entre 2 et 20 mois pour l’indemnité maximale, 20 mois valant pour le salarié ayant trente ans d’ancienneté. Idem pour les entreprises de moins de 11 salariés.

L’appréciation in concreto nouveau fer de lance des juges du fond

C’est de ce contexte juridique, fixé à l’article L. 1235-3 du Code du travail, qu’est née la fronde. Faisant fi de ce baromètre, les juges du fond ont ainsi décidé de continuer à déterminer par eux-mêmes le montant des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse. Reims, Grenoble, Angoulême, Bobigny et maintenant Bourges, l’analyse concrète semble avoir le vent en poupe. Nous mettrons ici de côté la décision des juges parisiens plus ambiguë, évoquant juste l’idée d’une réparation adéquate.

Les critères entrant en jeu ?  Ils dépendront logiquement de la situation propre à chaque salarié. Mais, classiquement, quelques « grands » critères se dessinent. Les juges prennent ainsi généralement en considération l’âge du salarié licencié, sa situation de famille, son état de santé aussi, mais pas seulement. L’arrêt du 6 novembre dernier, rendu par la Cour d’appel de Bourges, est à cet égard des plus révélateurs. Les juges ont en effet écarté l’application du barème Macron en tenant compte du critère classique de l’âge du salarié, mais en y ajoutant également ses recherches d’emploi et les tensions du marché actuel de l’emploi. Le raisonnement est dans un premier temps identique à celui des juges rouennais : « lorsqu’un licenciement est injustifié, le contrôle de conventionnalité ne dispense pas, en présence d’un dispositif jugé conventionnel, d’apprécier s’il ne porte pas une atteinte disproportionnée aux droits du salarié concerné en lui imposant des charges démesurées par rapport au résultat recherché, en l’occurrence l’indemnisation intégrale du préjudice qu’il a subi ». Et de préciser par la suite : « Or, en l’espèce, il apparaît que M. B était âgé de 59 ans au jour de son licenciement et comptabilisait 5 années d’ancienneté au sein de l’entreprise. Il justifie d’un nombre impressionnant de recherches d’emploi demeurées vaines sans qu’il puisse lui être reproché de ne pas les avoir circonscrites à son domaine de compétences, la logistique. En effet, eu égard à son âge et au marché français de l’emploi, il était de son intérêt d’étendre ses recherches bien au-delà de son domaine principal de compétences. Il ne peut davantage lui être reproché la tardiveté de ses recherches puisque, sur la période d’octobre 2019 à juillet 2020, il justifie d’au moins 177 dépôts de candidatures ».

La décision est d’une logique implacable. La difficulté à retrouver un emploi, qui plus est eu égard au contexte de crise sanitaire, risque ainsi de devenir un critère essentiel dans l’appréciation concrète des juges du fond. Et le mode opératoire qu’est l’appréciation in concreto de trouver ici tout son sens.

logiciel cabinet avocat

Un logiciel de gestion de cabinet pour performer.

Le logiciel gestion cabinet, la solution parfaite pour les cabinets qui veulent performer.

Le logiciel gestion cabinet serait-il la solution pour maintenir la compétitivité même en temps de crise ? 

Nous pouvons déjà affirmer que la période COVID a mis en lumière la nécessité de ne pas compter que sur la “présence physique” au bureau. Mais au delà de cet événement conjoncturel, il semble que les avocats et les juristes en général, galvanisés par la concurrence des legaltech, connaissent eux-même une mutation en voulant se doter d’outils numériques pour travailler plus efficacement.

Peut-on dire qu’une page se tourne ? Oui, c’est inéluctable. Toutes les professions sont touchées et le monde juridique ne fait pas exception à la règle.

Le changement prendra du temps et ceux qui auront pris le train de la digitalisation auront déjà de l’avance par rapport aux autres. Point de révolution mais une mutation des moeurs viendra peu à peu bouleverser l’organisation des cabinets.

Pourquoi opposer tradition et technologie ? Et si l’un servait à l’autre ? Et s’il était possible d’offrir un outil capable de rendre les praticiens plus performants ?

Le logiciel gestion cabinet, un atout majeur pour du télétravail efficace

Comment travailler sereinement lorsque tous les dossiers clients sont en partie papier et en partie numérique ? Ou bien classés selon la seule logique d’un collaborateur ? Jusqu’à présent, la majorité des cabinets trouvent une organisation artisanale qui fonctionne. Mais quid de l’efficacité et du risque d’erreur ?

Or, une solution de gestion cabinet en ligne rassemble au même endroit les dossiers. Il intègre aussi des moyens de communication pour appeler clients et collaborateurs. Toutes ces fonctionnalités se retrouvent sur une seule et même interface.

Il crée un environnement de travail transportable, accessible à tous, depuis n’importe où, sur ordinateur, tablette ou smartphone. Bien évidemment, l’environnement d’hébergement est sécurisé pour éviter toute intrusion tierce. Les équipes travaillent  chez eux aussi bien que s’ils étaient au bureau, avec en prime un meilleur équilibre vie professionnelle/vie personnelle. 

En effet, le télétravail est un levier de productivité chez beaucoup de salariés. Là aussi, l’avocature est dans la mouvance. Selon une étude menée chez Jarvis, 75 % des avocats envisagent la mise en place du travail au sein de leur cabinet dans les prochains mois et pour 25 % d’entre eux pour une durée supérieure à 2 jours par semaine. Les praticiens ont donc tout intérêt à anticiper cette vague de fond qui arrive.

Un changement de process pour une meilleure collaboration ?

Bien sûr, intégrer un logiciel au sein de la structure va rebattre quelques cartes en terme d’organisation. Tous les collaborateurs devront prendre en main l’outil qui finira par  faire partie de leur routine quotidienne.

L’avantage ? Sur un dossier donné, toutes les informations seront classées et centralisées. Et chaque intervenant aura le même niveau de connaissances. Mais, les relations humaines restent essentielles puisque la visioconférence, le tchat et les notifications  intégrés permettent de rester connecté et de ne rien oublier.

Un logiciel gestion cabinet performant est comme un cabinet virtuel mais en plus efficient. Il améliore le travail conjoint dans la réflexion ou la rédaction de documents juridiques, rationalise les tâches  et évite les retards inhérents à une organisation bancale. Ainsi les agendas sont synchronisés et chacun sait exactement ce qu’il a à faire, et en combien de temps.

Avec une vision à 360°, les associés ont la main sur la conduite de leur entreprise et en cas de difficulté sur une affaire, se rendent compte rapidement de la nécessité de déplacer des collaborateurs en renfort. Ces derniers seront à même de prendre facilement le train en route puisque toutes les informations seront déjà à leur disposition via l’interface.

L’automatisation et le numérique pour un travail encore plus qualitatif !

Parmi les tâches chronophages, il y a la recherche des modèles de documents, le remplissage manuel des mentions répétitives, la mise en forme d’une facture, la récupération d’éléments auprès du client. 

Ces tâches sont certes indispensables mais la valeur ajoutée pour le cabinet est limitée. Le temps perdu estimé est d’environ 40 heures par mois pour du travail annexe qui ralentit la qualité d’intervention et de conseil.

Nous en sommes certains, le logiciel de gestion contribue à l’excellence d’un cabinet. D’une part, il automatise les actions qui ne requièrent pas d’expertise et libère donc du temps pour des missions avec une réelle plus-value. D’autre part, il propose sur un espace commun des documents mis à jour pour que chacun travaille sur la même base. Enfin, il aide l’équipe à collaborer harmonieusement sur un seul et unique document. Cela évite ainsi les erreurs de versions dues à des allers/retours par mail.

L’automatisation des process dispense l’équipe des tâches rébarbatives et à fortiori leur font gagner du temps. La numérisation des outils de travail permet quant à elle d’améliorer la qualité du conseil.

Le logiciel gestion cabinet pour performer comme une entreprise

Les avocats pensent-ils à leur stratégie business ? Avant l’actuelle digitalisation, peu d’entre eux considéraient leur cabinet comme une vraie entreprise. Encore aujourd’hui, ils pensent aux honoraires mais omettent de mettre en place une stratégie génératrice de croissance.

Or, une solution digitale telle que décrite ci-dessus donne une vue d’ensemble sur l’état de santé du cabinet. C’est finalement un tableau de bord qui recense tous les dossiers en cours, le temps passé sur chacun d’entre eux, la charge de travail, les dossiers clôturés, le taux horaire moyen facturé, les facturations en cours, les impayés, la rentabilité pour chaque affaire. 

Le meilleur logiciel gestion cabinet saura synthétiser tous ces indicateurs afin que les associés puissent prendre des mesures correctives (comme récupérer les impayés qui représentent un trou de 30% dans la trésorerie) ou mener des actions stratégiques (privilégier tel dossier au lieu d’un autre qui demande plus de ressources en temps). 

Avec des données à jour, il est facile d’analyser les atouts et les points faibles de votre entreprise et manager vos équipes. L’objectif ? Profiter de cette visibilité afin de mettre en place un plan de croissance pour votre cabinet.

Copie de Profession _ Avocat Entrepreneur (2)

4 Modèles Conventions d’honoraires Avocat

4 modèles de conventions d’honoraires avocat

Téléchargez gratuitement les modèles conventions d’honoraires mis à disposition sur le site du CNB et du Barreau de Paris.

Qu’est-ce qu’une convention d’honoraires ?

Une convention d’honoraires est un contrat signé entre vous et votre client. Il doit être établit et signé dès la première consultation. C’est un gage de sérieux et une assurance pour vous, en tant qu’avocat, d’être payé par votre client.  Cette convention d’honoraires détaille les conditions de rémunération dans lesquelles vous allez traiter le dossier de votre client.

Dans cette convention d’honoraire que vous allez remettre à votre client, vous allez préciser le coût de votre prestation ainsi que le mode de calcul.

CONVENTION D’HONORAIRES SUR LA BASE D’UN HONORAIRE FIXE
AVEC EVENTUELLEMENT UN HONORAIRE DE RESULTAT

modèle de convention d'honoraires avocat
modèles de convention d'honoraires avocat
modèle de convention d'honoraires avocat

CONVENTION D’HONORAIRES AU TEMPS PASSÉ

CONVENTION D’HONORAIRES AU FORFAIT

Convention d’honoraires sur la base d’un honoraire fixe
avec éventuellement un honoraire de résultat (CNB)

Copie de Profession _ Avocat Entrepreneur (2)

Perché il software di fatturazione per avvocati è essenziale per uno studio legale?

Il software essenziale per la fatturazione degli avvocati di uno studio legale

Il software di fatturazione per avvocati è il migliore amico di uno studio legale.

Come tutti sappiamo, gli avvocati non vivono di amore e di acqua fresca. E senza fatturazione, niente spese. Allora perché questo compito è visto come il bête noire nella loro lista delle cose da fare?

Probabilmente perché il tempo dedicato ad essa sottrae a compiti più essenziali: l’elaborazione dei casi, gli incontri con i clienti o la strategia di crescita dello studio.

Sì, ma… Fare soldi « fisicamente » fa parte della vita di ogni azienda che vuole sopravvivere e prosperare. Certo, non tutte le aziende hanno un reparto di contabilità dedicato e le più piccole devono fare tutto da sole, oltre al lavoro di consulenza.

Ma è un passo che non può essere ignorato. Tanto vale rimboccarsi le maniche e trovare lo strumento che li solleverà da questo lavoro ripetitivo.

Software di fatturazione per avvocati o come risparmiare tempo

Il processo di fatturazione di un cliente è un po’ come il viaggio di un combattente: compilare le informazioni obbligatorie, calcolare le tariffe in HT e TTC, inviare la fattura, monitorare l’incasso, seguire le fatture non pagate, trasferire il tutto al contabile. E tutto questo, per ogni cliente che la terra ha conosciuto.

Allora perché non sfruttare i vantaggi della tecnologia e dell’innovazione? Infatti, un semplice software può precompilare tutti i dati obbligatori della fattura. Soprattutto, svolge gli ardui compiti di calcolo e di editing al posto degli esseri umani. Questo si fa in pochi click sul vostro telefono ovunque vi troviate geograficamente.

Inoltre, il sistema si sincronizza automaticamente con le funzioni che seguono i file all’istante. Una cartella è chiusa? Questo fa scattare sistematicamente la fatturazione. Addio al peso mentale della contabilità!

Modificare rapidamente le fatture: la promessa di un software di fatturazione per avvocati

A ciascuno il suo. E i dipendenti hanno di meglio da fare che calcolare somme o percentuali.

La digitalizzazione ha la capacità di produrre un numero di fatture al minuto che un dattilografo umano veloce non sarebbe in grado di produrre. Il software di fatturazione di un avvocato industrializza la modifica delle fatture ed esporta i dati in qualsiasi strumento di contabilità.

Oltre al risparmio di tempo, la leggibilità è anche molto chiara grazie alla centralizzazione di tutte le informazioni essenziali. Un cruscotto riassume l’elenco dei clienti da fatturare, le condizioni di prezzo negoziate con loro e lo storico dei pagamenti. 

Smettete di perdere denaro e gestite il flusso di cassa della vostra azienda in tempo reale.

Le imprese, come qualsiasi altra azienda, si trovano ad affrontare un fenomeno che sta uccidendo il flusso di cassa. Sì, stiamo parlando di delinquenza, che rappresenta una media del 30% di mancato guadagno. Tuttavia, il flusso di cassa è la molla della guerra, soprattutto in questo periodo in cui la digitalizzazione della legge sta dando origine a concorrenti che guardano al mercato degli avvocati (per non parlare del buio associato al COVID).

La fatturazione è già un compito ingrato. Ma l’invio di promemoria e il follow-up lo sono ancora di più. Un software di fatturazione per avvocati si occuperà di tutti questi compiti che richiedono molto tempo. Il guadagno dell’operazione? In media il 30% in più nel fatturato della cabina.

Questo strumento offre ai partner la possibilità di vedere dal vivo la situazione del flusso di cassa. E quindi individuare quote di mercato redditizie e intraprendere le azioni appropriate per la crescita dell’azienda grazie al tempo risparmiato sulla fatturazione. 

Copie de Profession _ Avocat Entrepreneur (2)

Why is a lawyer billing software essential for a law firm?

The essential lawyer billing software for a law firm

Lawyer billing software is a healthy firm’s best friend.

As we all know, lawyers don’t live on love and fresh water. And without billing, no fees. So why on earth is this task seen as the bête noire in their to-do list?

Probably because the time spent on it takes away from more essential tasks: case processing, client meetings or the firm’s growth strategy.

Yes, but… Making money « physically » is part of the life of any firm that wants to survive and flourish. Of course, not all firms have a dedicated accounting department and the smallest of them have to do everything themselves, in addition to the consulting work.

However, this step is no less essential. So we might as well roll up our sleeves and find the tool that will free them from this repetitive work.

Invoicing software for lawyers or how to save time


The process of invoicing a client is a bit like a fighter’s journey: fill in the required information, calculate the fees in HT and TTC, send the invoice, monitor the collection, follow up on unpaid invoices, transfer the whole thing to the accountant. And all this, for each client that the land has known.

So why not take advantage of the benefits of technology and innovation? Indeed, a simple software can pre-fill all the mandatory data of the invoice. Above all, it takes the place of humans for the daunting tasks of calculation and editing. All this in just a few clicks on your phone, wherever you are geographically.

In addition, the system automatically synchronizes itself with the features that follow the files instantly. Is a folder closed? This systematically triggers invoicing. Goodbye to the mental burden of accounting!

Editing invoices quickly: the promise of lawyer billing software


Each to his trade. And employees have better things to do than calculate additions or percentages.

Digitization has the ability to produce a number of invoices per minute that a fast human typist would be unable to produce. A lawyer’s invoicing software industrializes the editing of invoices and exports the data to any accounting tool.

In addition to saving time, readability is also very clear thanks to the centralization of all the essential information. A dashboard summarizes the list of clients to be invoiced, the price conditions negotiated with them and the payment history.

Stop losing money and manage your firm’s cash flow in real time.


Firms, like any business, are facing a phenomenon that is killing cash. Yes, we are talking about unpaid bills, which represent an average of 30% of lost earnings. However, cash flow is the sinews of war, especially in this period when the digitalization of law is creating competitors who are looking at the lawyers’ market (not to mention the gloom associated with COVID).

Invoicing is already a thankless task. But sending reminders and follow-up are even more so. A lawyer billing software will take care of all these time-consuming tasks. The gain of the operation? 30% on average more in the cab’s turnover.

This tool gives the partners the possibility to see the cash flow situation live. And therefore to identify lucrative market shares and take the appropriate actions for the growth of the firm thanks to the time saved on invoicing.

Copie de Profession _ Avocat Entrepreneur (2)

Pourquoi un logiciel facturation avocat est indispensable pour un cabinet ?

L’indispensable logiciel facturation avocat pour un cabinet

Le logiciel facturation avocat est le meilleur ami d’un cabinet en bonne santé.

Comme nous le savons tous, les avocats ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche. Et sans facturation, point d’honoraires. Alors pourquoi diable cette tâche est vue comme la bête noire dans leur to-do list ?

Sans doute parce que le temps qui y est consacré en enlève pour des missions plus essentielles : instruction des dossiers, rendez-vous client ou bien encore la stratégie de croissance du cabinet.

Oui mais… Rentrer de l’argent “physiquement” fait partie de la vie de toute entreprise qui a envie de survivre et de s’épanouir. Certes, tous les cabinets n’ont pas un service comptable dédié et les plus petits d’entre-eux doivent tout faire eux-même, en plus du travail de conseil.

Mais voilà, cette étape n’en est pas moins incontournable. Alors autant se retrousser les manches et trouver l’outil qui les dispensera de ce travail répétitif.

Le logiciel facturation pour avocat ou comment gagner du temps

Le chemin pour facturer un client ressemble un peu au parcours du combattant : remplir les mentions obligatoires, calculer les honoraires en HT et en TTC, envoyer la facture, surveiller l’encaissement, relancer les impayés, transférer l’ensemble au comptable. Et tout ça, pour chaque client que la terre ait connu.

Alors, pourquoi ne pas profiter des bienfaits de la technologie et de l’innovation ? En effet, un simple logiciel peut pré-remplir toutes les données obligatoires de la facture. Surtout, il fait à la place de l’humain les tâches rébarbatives de calcul et d’édition. Cela en seulement quelques clics sur votre téléphone où que vous soyez géographiquement.

Par ailleurs, le système se synchronise automatiquement avec les fonctionnalités qui suivent les dossiers en instantané. Un dossier est clôturé ? Cela déclenche systématiquement la facturation. Adieu la charge mentale de la comptabilité !

Editer des factures rapidement : la promesse d’un logiciel de facturation avocat

Chacun son métier. Et les collaborateurs ont mieux à faire que de calculer des additions ou des pourcentages.

La digitalisation a cette faculté d’éditer un nombre de factures à la minute qu’un humain rapide en dactylo serait incapable de produire. Un logiciel de facturation avocat industrialise l’édition de factures et exporte les données vers n’importe quel outil de comptabilité.

Outre le gain de temps, la lisibilité est également très claire grâce à la centralisation de toutes les informations primordiales. Un tableau de bord récapitule la liste des clients à facturer, les conditions tarifaires négociées avec eux et l’historique des paiements. 

Ne plus perdre de l’argent et piloter en temps réel la trésorerie de son cabinet

Les cabinets, comme toute entreprise, fait face à un phénomène qui tue la trésorerie. Oui, nous parlons bien des impayés qui représentent 30% en moyenne de manque à gagner. Or, la trésorerie est le nerf de la guerre surtout en cette période où la digitalisation du droit fait naître des concurrents qui lorgnent sur le marché des avocats (sans parler de la morosité liée au COVID).

Facturer est déjà une tâche ingrate. Mais faire des relances et le suivi le sont encore plus. Un logiciel de facturation avocat prendra en charge l’ensemble de ces tâches chronophages. Le gain de l’opération ? 30% en moyenne en plus dans le chiffre d’affaires du cab.

Cet outil donne aux associés la possibilité de voir en direct la situation de la trésorerie. Et donc d’identifier les parts de marché lucratifs et mener les actions adéquates pour la croissance du cabinet grâce au temps gagné sur la facturation.