« Pour une #LegalTech Ouverte! »

A l’occasion de la 3ème édition du village de la LegalTech, Jarvis Legal organise la conférence « Pour une LegalTech Ouverte : » ce mardi 27 novembre au village de la LegalTech en compagnie de nombreux représentants de la LegalTech & du monde du droit.

Entre expertise juridique et technologie, les LegalTech contribuent à la modernisation de la justice et à l’amélioration de l’accès au droit.

Cependant, aujourd’hui les solutions ou innovations technologiques sont pensées et construites en vase clos, limitant les synergies et autres potentiels de développement avec les autres acteurs de la LegalSphere.

La LegalTech doit avant tout se penser comme un écosystème d’outils et de services à disposition de la modernisation du droit. Elle doit se construire sous la forme d’un écosystème ouvert et connecté à la fois entre les experts technologiques mais également avec les acteurs juridiques.

Après l’introduction de notre Grand Témoin, Maître Mamadou Konaté, ancien ministre de la justice du Mali, expert OHADA et Associé Gérant du cabinet Jurifis Consult, nos invités interviendront autour des sujets suivants :

LegalTech & Expertise Juridique: moderniser le métier, c’est faciliter l’accès au droit.

  • Comment les solutions technologiques participent-elles à faciliter l’accès au droit pour le justiciable ?
  • LegalTech & Avocats, Confrontation artificielle ou Opposition Féconde ?

Participeront à cette première discussion :

  • Anne-Sophie Reynaud, responsable du developpement d’affaire pour eJust, plateforme d’arbitrage en ligne.
  • Maître Antoine Gravereaux, Associé du cabinet Staub & Associés & Data Legal Drive, plateforme de gouvernance RGPD.
  • Rémi Ramondou, Directeur Marketing à ELS Dalloz, leader de l’édition juridique professionnelle et universitaire.

L’importance d’un écosystème technologique ouvert et communicant.

  • La nécessité de l’expertise technologique dans l’écosystème juridique.
  • Interopérabilité et Transversalité, comment les acteurs technologiques multiplient la valeur apportée aux professionels du droit ?

Participeront à cette seconde discussion :

  • Christophe Lemée, Co-fondateur de DeepBlock , la technologie blockchain au service du juridique.
  • Thomas Saint-Aubin, Directeur général de Seraphin Legal, développement de Legal Tech sur mesure pour juristes augmentés.
  • Martin Bussy, Directeur général et Co-fondateur de Jarvis Legal, solution en ligne de gestion de cabinet d’avocats.

Pour assister à cette conférence, n’hésitez pas à vous inscrire directement sur le site internet du village de la LegalTech, et rendez-vous le 27 novembre à 15H dans l’amphithéâtre Louis Armand Est.

La transformation des cabinets d’avocats sur le modèle de l’entreprise

Nécessaire pour certains, remise en cause du statut particulier de l’avocat pour d’autres, l’adoption des modes de fonctionnement de l’entreprise aux cabinets d’avocats apparaît de plus en plus évidente.

Le managing partner d’un grand cabinet parisien doit-il désormais être considéré comme un PDG ? Doit-il plus qu’avant insuffler une stratégie ou doit-il rester un parfait juriste, un technicien du droit, fin analyste et négociateur capable de séduire de nouveaux clients tout en conservant les anciens ? Dans le modèle anglo-saxon la question ne se pose pas. L’avocat peut démarcher, prospecter, faire de la publicité, être rémunéré quasi uniquement en fonction de la réussite de ses affaires. Bref l’avocat anglo-saxon est devenu un véritable businessman.

Qu’en est-il en France ?

Certes la vision classique de l’avocat comme artisan solitaire, agent essentiel d’une bonne administration de la justice a évolué. Certes la loi Hamon du 17 mars 2014 autorise désormais le démarchage entraînant les espérances de la presse spécialisée mais quelle est la réalité de cette transformation ?

Cette mutation, ou tout du moins cette adoption d’une partie des codes de l’entreprise est d’abord le fruit d’une évolution globale. A l’heure de la start-up nation, le modèle de gestion de l’entreprise est devenu le référant partagé par tous. L’action publique s’en inspire, le mode associatif le copie, rentabilité et efficacité sont devenus les maîtres mots de toutes activités, économiques ou non.
Dans ce cadre, le passage d’une logique « avocat » à une logique « cabinet » illustre parfaitement le changement opéré par le secteur. Désormais, les grandes marques sont aussi celles des law firms et non plus uniquement celles des ténors du barreau.

Nécessité d’être dans l’air du temps

La transformation de l’activité résulte également de la volonté des cabinets de se développer en singeant le modèle de ses clients.

Il est ainsi intéressant de noter que l’appropriation des codes de l’entreprises, comme la division en départements, la mise en place d’outils de reporting ou le recrutement de fonctions supports (RH, marketing/Communication, finances.) est bien plus le fruit des grands cabinets d’affaires organisés sur le mode de fonctionnement des law firms américaines que des petites structures individuelles.

Or différentes études tendent à démontrer que l’une des clefs de distinction entre cabinet d’affaire et cabinet généraliste est justement la part de clients particuliers pour les uns et institutionnels pour les autres.
L’adoption d’un modèle plus proche de celui de l’entreprise est donc d’abord et avant tout le fruit des choix stratégiques des grands cabinets adoptant ainsi le fonctionnement de leurs propres clients. Mais la raison essentielle et principale de cette évolution n’en reste pas moins la recherche des meilleurs pratiques permettant d’accroître la rentabilité des cabinets. Dans un environnement très largement concurrentiel la recherche de rentabilité est devenue une nécessité stratégique mais également économique.
Réduire les coûts, limiter le turnover et les débauchages, offrir à ses employés/collaborateurs des conditions de travail leur permettant de gagner en productivité, les codes de l’entreprise sont désormais totalement adoptés par les grands cabinets.

Le modèle hiérarchique est également reproduit

Certes l’avocat collaborateur reste indépendant et si la fin de l’avocat salarié est une réalité, la division en départements structurés entre associés, collaborateurs senior, junior et stagiaires implique l’existence d’une forme de lien hiérarchique.

On trouve également des responsables du développement commercial dans de grands cabinets français, tâche traditionnellement dévolue aux associés. Les cabinets s’équipent de CRM, outil de gestion de la clientèle. Les logiciels de gestion, proposés par des sociétés comme Jarvis Legal, permettent d’améliorer la productivité des équipes et facilite le travail collaboratif.

Formation professionnelle

La notion de formation professionnelle est également un élément à part entière du parcours des collaborateurs avec la création de véritables organismes dédiés comme l’agence Joberwocky de Nathalie Sevestre. Enfin, l’amélioration des outils de reporting permettent aux associés de pouvoir piloter dans des conditions optimisées l’activité de leurs cabinets.

Un des éléments les plus révélateurs de cette évolution est sans aucun doute l’arrivée des Hapiness Office Manager dans les grands cabinets. Cours de Yoga et autres petites attentions au bien-être des collaborateurs ont permis de réduire les cas de burn-outs et autres crises de nerfs qui rythmaient la vie des cabinets d’affaires.

On le voit, le mode de fonctionnement des cabinets évoluent, la petite boutique tenue par quelques associés fondateurs réputés a laissé la place aux law firms, souvent à dimension internationale dont le nom /la marque, est gage de sérieux et de qualité. Ces grands ensembles souvent constitués par un noyau dur d’associés. Entre baisse des prix tirée par une concurrence de plus en plus féroce et un regroupement de plusieurs cabinets de tailles intermédiaires sont devenus les nouveaux référents du marché.
Mais ce modèle, apparu au début des années 2000 semble lui aussi trouver ses limites remise en cause de certains tarifs pratiqués, le modèle de la law firm à peine installé, semble déjà remis en question.

L’avocat mobile : les 3 avantages des solutions mobiles pour votre cabinet

Selon une enquête du ABA Techreport, 68 % des cabinets d’avocats qui utilisent le cloud affirment que son avantage principal est d’être accessible peu importe où l’on se trouve et disponible 24 heures sur 24. Et dans une écrasante majorité, ceux qui ont opté pour ces solutions mobiles n’envisagent pas de retour en arrière ! Alors, qu’avez-vous à gagner à choisir des outils facilitant la mobilité pour votre cabinet ?

Un avantage technique certain : la sécurité des données

La véritable valeur ajoutée du cloud réside dans sa sécurité renforcée par rapport à un stockage local. Contrairement à certaines idées reçues, le cloud est beaucoup plus sûr qu’un serveur local pour protéger vos données.

En effet, un serveur est vulnérable à de multiples attaques : piratage, sinistre, bug informatique, etc. Tandis que, si vous optez pour le cloud, vos données sont stockées sur des serveurs hyper sécurisés où vous voulez dans le monde.

Par exemple, Jarvis a choisi des datacenters bénéficiant d’une vidéo surveillance et d’un haut niveau de sécurité. Vos données transitent de manière chiffrée et sont sauvegardées automatiquement plusieurs fois par jour. En clair, en cas de problème, vous avez accès à une récupération de vos données beaucoup plus rapide et aisée.

D’ailleurs, pour limiter encore plus les risques, Jarvis Legal propose une double solution : stockage des données sur l’ordinateur et stockage sur le cloud. Les risques de pertes de données sont donc considérablement diminués avec des solutions mobiles.

Autre intérêt d’une telle solution : éviter les surcoûts financiers. Un serveur et des logiciels en local peuvent engendrer des coûts cachés multiples dont vous vous seriez bien passé : intervention d’un professionnel pour le dépanner, changement ou mise à jour des logiciels, etc. Sans parler de la perte de temps à gérer les problèmes informatiques !

Une gestion quotidienne facilitée : la mobilité des données

Un des avantages des solutions mobiles est leur flexibilité.

Facile à vivre, le logiciel hébergé sur cloud comme Jarvis est là pour vous faciliter la vie et non la compliquer.

Vous accédez aisément à vos données partout où vous êtes. Si vous êtes en déplacement professionnel, dans le train, si vous attendez votre passage à l’audience, vous pouvez avoir un accès immédiat et rapide à vos données. Finis les temps morts, vous gagnez un temps considérable !

Vos documents sont accessibles depuis votre smartphone ou votre tablette et depuis votre ordinateur personnel, et ce, même hors connexion.

La mobilité est aussi synonyme d’outil de partage. Elle facilite le contact en interne entre les avocats du cabinet tout en permettant aussi la communication avec les clients.

Et tout cela sans accroc, car la synchronisation entre les différents supports est immédiate.

Une mise en conformité avec la nouvelle réglementation aisée

Enfin, la mobilité offre l’avantage de la simplicité par rapport au RGPD. Le règlement général sur la protection des données en vigueur depuis le 25 mai 2018 vous concerne car en tant qu’avocat, vous traitez des données sensibles et personnelles.

Ce règlement européen met en place une chaîne de responsabilité. Dans cette chaîne, il distingue entre la personne qui collecte les données (le « data controller ») et celle qui les traite (le « data processor »).

À la différence d’un logiciel hébergé en local où vous êtes celui qui collecte et qui traite les données, le logiciel cloud vous décharge de la partie traitement des données. Vous n’avez alors plus qu’à gérer la partie collecte des données.

Ainsi, la solution cloud de Jarvis s’occupe de tout et vous assure une parfaite conformité avec le RGPD.

En bref, les solutions mobiles s’adaptent à notre façon de travailler aujourd’hui et au monde moderne pour vous simplifier la vie.

N’hésitez pas à nous contacter, et faîtes passer votre cabinet dans l’air de la mobilité !

Existe-t-il une bonne et une mauvaise LegalTech ?

Depuis 2014, les entreprises de la LegalTech ont le vent en poupe avec un taux de croissance de 20 % en Europe selon le magazine Forbes. La France est en bonne position dans ce classement même si elle n’atteint pas les États-Unis où le marché du droit s’est beaucoup développé ces dernières années. Aujourd’hui en France, l’alliance du droit et de la technologie s’applique davantage à la rédaction d’actes et de documents juridiques. Mais, d’autres LegalTech œuvrent à la fourniture d’outils professionnels spécialisés, la protection des données, l’accessibilité, l’utilisation de l’intelligence artificielle, etc.

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Avocat 3.0 : l’évolution des mentalités est un préalable à la transformation des cabinets d’avocats

Nous avons débuté notre grande étude intitulée La grande transformation stratégique des cabinets d’avocats par un propos introductif décrivant les principales étapes : analyse des forces du marché à l’oeuvre, problématiques en jeu, moyens d’actions. C’est par ces étapes que l’avocat 3.0 peut émerger.

Dans la 2e partie de notre analyse, nous avons ensuite illustré les grand changements à l’oeuvre. Nous concluions sur le fait que le changement sera un succès au prix de 3 transformations :

  • Culturelle : faire évoluer les mentalités au sein du cabinet
  • Organisationnelle : faire évoluer les processus de travail
  • Digitale : s’appuyer sur les outils permettant le changement

Nous allons concentrer aujourd’hui notre analyse sur la transformation culturelle, préalable indispensable à l’adaptation des cabinets d’avocats aux nouvelles conditions de marché. C’est l’avénement de l’avocat 3.0.

Avocat 3.0 : son avénement passe par une véritable transformation culturelle

La première condition de la transformation des cabinets d’avocats est de changer les mentalités, notamment celle des associés du cabinet. Il faut bien comprendre que le changement est INELUCTABLE. Rien ne peut en effet arrêter la vague de numérisation et d’ouverture du marché du droit. Rien non plus ne peut arrêter les changements de comportements des clients. Il vaut donc bien mieux tirer parti des opportunités que le changement porte plutôt que de vouloir s’arc-bouter à ses anciennes pratiques.

Solution de gestion : l’ergonomie est décisive

De nombreuses outils de gestion de cabinets d’avocats sont disponibles sur le marché. Et c’est sans compter l’offre pléthorique de produits anglophones. Quel critère-clé doit présider au choix de la solution de gestion de votre cabinet ?

L’ergonomie est essentielle pour tous les logiciels

Un élément décisif est souvent sous-estimé : l’ergonomie. C’est pourtant l’élément qui fait la différence à l’heure de choisir la solution de gestion du cabinet et plus encore, lorsqu’on l’utilise. 

Pour s’en convaincre, il suffit de réfléchir depuis le point de vue de l’utilisateur. Que m’apportent les fonctionnalités pourtant fantastiques de gestion de base de données en sql sur Excel ? De multiples possibilités de travail. Néanmoins, il faudrait me former des jours entiers pour que je maîtrise le début de cette fonctionnalité. 

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Les logiciels pour avocats transforment la profession

Nous souhaitons aujourd’hui évoquer l’article très complet paru ce jour dans « Le Journal du Village de la Justice » sur les logiciels pour avocats.

Retrouvez ici l’article « Les nouveautés numériques transforment la profession ».

Ainsi, 3 lignes de force se dégagent de l’analyse : simplifier sa facturation, développer sa relation client, utiliser un outil agile.

Les logiciels pour avocats se transforment…

« Avec la technologie actuelle, on sort du rendez-vous qui a duré 2h, on rentre dans un taxi et, depuis son téléphone, on valide le temps passé. C’est vraiment quelques secondes ! » (citation de Martin Bussy, cofondateur de Jarvis Legal, extraite de l’article).

Avocat connecté ou avocat innovant ?

A lire certains articles ou écouter certaines conférences, devenir « avocat connecté » serait l’horizon et l’objectif de tous les avocats de France. D’après d’autres articles et commentaires, c’est l’innovation qui est la clé de la transformation des cabinets d’avocats.

Alors, que signifie avocat connecté ? Être connecté veut-il dire être innovant ? A l’heure d’un questionnement stratégique de transformation du marché du droit, le débat est en effet important.

L’avocat connecté, c’est l’avocat d’aujourd’hui

Être connecté signifie utiliser les moyens d’Internet pour travailler plus rapidement et efficacement. On peut citer :

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Transformation numérique à l’honneur du Salon Vivatech !

Pour sa deuxième édition, le Salon Vivatech a vu les choses en grand : visite du président Macron, plus de 60.000 visiteurs, tous les poids lourds du secteur présents. C’est l’innovation et la transformation numérique de l’économie qui sont à l’honneur et vont faire de l’ombre dans les années à venir au Salon de l’Agriculture !

L’écosystème de la transformation numérique

L’un des objectifs de Vivatech est de faire travailler ensemble l’écosystème avec d’un côté les grandes entreprises et de l’autre les startups. Ce fonctionnement en village est pertinent dans une large mesure.