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Avez-vous entrepris une démarche d’automatisation ?

Club des Juristes Augmentés, épisode #2

A l’occasion de la 2ème table ronde autour des enjeux d’automatisation, nous avons organisé une étude autour des attentes et des besoins d’une direction juridique.

Chaque semaine nous partagerons avec vous un chiffre clé qui permet de mieux comprendre où en sont les Directeurs Juridiques, quels sont leurs attentes, quels projets ont été initiés, à quelles fins et pour quel résultat.

 

Les Directions Juridiques à la manoeuvre

Contrairement aux idées reçues, nombreuses sont les directions juridiques qui ont entrepris une démarche de modernisation et de transformation digitale. Certaines rencontrent fréquemment les éditeurs de logiciels et Legaltech à même de leur fournir des services à forte valeur ajoutée. D’autres, plus entreprenantes, créent leurs propres briques fonctionnelles autour de l’automatisation de NDA ou de formulaires en ligne pour saisir la direction juridique autour d’un sujet donné.

Les directions juridiques prouvent une nouvelle fois que le degré de maturité a fortement évolué ces dernières années sur les sujets liés à l’innovation : elles sont conscience de la nécessité de faire évoluer les méthodes et les outils pour mieux répondre aux challenges à venir. Comme le montre l’indicateur du jour, plus de la moitié d’entre elles ont mis en oeuvre des projets d’automatisation autour de problématiques juridiques, soit avec des partenaires, soit en propre.

On est donc bien loin d’une direction juridique passive et isolée. La majorité d’entre elles ont décidé de prendre leur destin en main. Cela passe par l’appropriation des nouveaux services et des nouvelles solutions qui sont à leur disposition.

 

Une dynamique positive qui doit être maîtrisée pour réussir

Pour autant, il est aussi notable que près de la moitié des Directions juridiques interrogées ont indiqué être au point mort après de multiples tentatives. La raison à ce constat ? Elles sont en réalité multiples. Les très grandes entreprises peuvent se heurter à des freins internes : confiance dans le partenaire, audits techniques et conformités aux politiques de sécurité, interactions exigées avec les solutions existantes, organisation du déploiement, de la formation, de l’accompagnement au changement…

Les structures de taille moyenne peuvent quant à elles rencontrer des freins d’ordre financiers, d’implication des équipes, d’un manque de préparation sur la définition des besoins et des objectifs.

La nécessité d’être accompagné sera parfois nécessaire lorsque la direction juridique n’a pas la maturité suffisante ou la possibilité de bien cadrer la démarche, de fixer les jalons, de définir les priorités. Celles qui obtiennent les meilleurs résultats en terme d’adoption des nouveaux outils digitaux sont celles qui se sont dotées d’un CDO (Chief Digital Officer), d’un CLO (Chief Legal Officer) ou d’un COO (Chief Operation Officer).

Quelque soit le nom qui lui est attribué, ce rôle est clé dans la coordination de projets qui peuvent impliquer plusieurs autres directions de l’entreprise (DSI, Commerciale, Financière…) et plusieurs partenaires (éditeurs, intégrateurs, auditeurs…). Il donne également une cohérence à l’ensemble de la démarche de modernisation des pratiques, sur un temps longs (généralement sur 3 à 5 ans).

 

Les solutions SaaS, véritables facilitateurs ?

Trop longtemps confrontées à des projets longs et fastidieux, les directions des grandes entreprises sont peu enclines à initier de nouveaux projets. C’est d’autant plus vrai pour les directions juridiques ont moins l’habitude de ce type de projet, tant sur les aspects humains que sur les aspects financiers.

Heureusement, les directions achats et financières interviennent en appui de leurs démarches pour palier à ce manque d’expérience. Mais la vrai nouveauté est la disponibilité sur le marché de solutions SaaS, opérées par l’éditeur ou dans l’environnement du client. Cela crée une réelle opportunité jusqu’ici inaccessible, et à plusieurs niveaux.

Tout d’abord parce qu’une solution SaaS se déploie rapidement, d’autant plus qu’elle a été conçue autour d’API et de connecteurs nativement disponibles. Elles se connectent facilement aux référentiels disponibles dans le SI du client.

Ensuite, elles disposent d’interfaces intuitives. Faisant appels aux mêmes principes de navigation que la plupart des applications utilisées sur le web, les utilisateurs se les appropries rapidement. Le taux d’usage monte rapidement. Les directions juridiques obtiennent quasi immédiatement les premiers bénéfices en apportant des solutions pratiques aux exigences quotidiennes de leurs équipes.

 

La semaine prochaine, nous verrons comment les projets d’automatisation sont perçues par les équipes elles-mêmes.

Quelle est votre priorité en matière d’automatisation ?

Club des Juristes Augmentés, épisode #2

Le 5 février dernier se tenait la 2ème table ronde autour des enjeux d’automatisation. A cette occasion, nous avons organisé une étude autour des attentes et des besoins d’une #directionjuridique. Chaque semaine nous partagerons avec vous un chiffre clé qui permet de mieux comprendre où en sont les Directeurs Juridiques, quels sont leurs attentes, quels projets ont été initiés, à quelles fins et pour quel résultat.

 

Le pilotage pour mieux guider la performance

💡Deuxième indicateur et nouvelle surprise ! Les Directeurs Juridiques interrogés demandent à disposer d’indicateurs de pilotage pour une meilleure maîtrise de leurs activités. Ils n’ont aujourd’hui pas ou peu de d’outils qui puissent répondre à cette exigence. En conséquence, ils ne disposent pas d’une vision d’ensemble qui soit précise et fiable. Il leur est donc difficile non seulement de mesurer la performance de leurs équipes et plus généralement de l’ensemble de la direction juridique. Dès lors et très logiquement, les Directeurs Juridiques sont dans l’incapacité de remonter des informations fiables auprès de la Direction Générale comme auprès des aux autres directions opérationnelles. Pourtant être en capacité de communiquer avec les autres entités de l’entreprise est un des enjeux majeur d’une direction juridique moderne et qui doit s’imposer comme un partenaire actif.

 

Saisir les nouvelles opportunités

👉C’est donc l’opportunité de se saisir d’un enjeu important dans une démarche de modernisation et de transformation digitale. Les directeurs juridiques et leurs juristes ont désormais plusieurs solutions à leur disposition pour piloter leurs activités, par branche, par bureau, par strate hérarchique.

Les solutions de robotisation de contrat, de GED, de plateformes collaboratives, de digitalisation des AG et de boards, de recherches juridiques, au-delà des services intrinsèquement proposés, mettent à disposition des tableaux de bord aussi précis qu’intuitifs, délivrant de l’information qualifiée en temps réel.

La fin annoncée des tableaux Excel ? A terme oui, à n’en pas douter. Tout d’abord parce qu’ils sont chronophages et rébarbatifs à créer. Récupérer les bonnes informations, les compiler, les mettre en forme et les diffuser prend un temps considérables. Il est fréquent de constater que des collaborateurs y passent plusieurs jours pour un résultat souvent imprécis et incomplet. De plus, il faut se remettre à l’ouvrage tous les mois. C’est aussi démotivant qu’épuisant.

Les dashboards nouvelle génération automatisent ce processus de fabrication. Directeurs juridiques et juristes, mais aussi DAF et Direction Générale disposent d’informations fiables et actualisées en temps réel. Les tableaux de bord les plus avancés permettent de créer ses propres indicateurs. Il est ainsi possible de créer des reportings personnalisés, spécifiques à certains services et à des besoins spécifiques. One more thing ? Des outils comme Jarvis permettent de programmer les envois de reportings au format PDF sur sa boite mail à échéance régulière. C’est un moyen sur de ne jamais manquer une information importante.

 

Donner une nouvelle dimension à la Direction Juridique

C’est donc aussi un moyen de mieux valoriser les savoirs-faire en faisant de la pédagogie auprès des autres directions au travers de graphiques clairs et compréhensibles par tous. La Direction Juridique peut ainsi s’imposer comme un partenaire business et dépasser l’image du « ralentisseur » qui lui colle à la peau depuis trop longtemps.

La Direction Juridique est de plus en plus intégrée aux processus opérationnels. D’ailleurs, la charge de travail attendue sur 2020 pour les juristes en entreprise devrait croître de 85% (source : Gartner). Challenge impossible à relever sans un pilotage clair qui permet de suivre et d’agir sur le travail de chacun.

C’est donc un défi que les Directions Juridiques doivent rapidement relever pour assurer un niveau de qualité constant malgré une charge de travail en constante augmentation. Mais c’est également l’opportunité pour elles de valoriser leur travail au quotidien, de démontrer le rôle qu’elles jouent aux côtés des directions financières et commerciales par exemple.

 

La semaine prochaine, nous verrons si les Directions Juridiques ont décidé d’agir sur les enjeux de transformation digitale ou si elles ont décidé d’attendre