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Business developpement : augmentez l’activité du cabinet !

Renforcer la relation du cabinet d’avocats avec ses clients ? Quelles sont les options dont il dispose ? Le business developpement est de loin l’axe de travail le plus pertinent.

Le business developpement est un terme assez récent dans l’univers des avocats. Issu du monde de l’entreprise anglo-saxon, le terme désigne les actions de marketing, de communication et de partenariats qui sont réalisées dans l’objectif de développer l’activité économique du cabinet.

Concrètement, il s’agit de déployer la stratégie du cabinet en actions de communications ciblées sur les contacts qualifiés des associés ou du cabinet, afin de gagner de nouveaux dossiers au sein des clients du cabinet ou de gagner de nouveaux clients.

1. Le Business Developpement débute par la définition de sa stratégie 

Quelle est la valeur ajoutée du cabinet ? Quel est son positionnement stratégique ? Cette question est la clé de voûte de la stratégie de Business Developpement. Si vous souhaitez développer votre clientèle de TPE/PME, ce n’est pas la même approche qu’une clientèle de particuliers, ou de grands comptes.

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Avocats, travaillez votre marque employeur !

Votre réputation est un tout : elle vous permet d’attirer des clients, d’augmenter votre taux horaire mais aussi de fidéliser et recruter les meilleurs. C’est là que votre réputation se convertit en marque employeur. Et si elle est mauvaise, ne réécrivez pas pour la 100e fois votre annonce de recrutement ! C’est qu’il y a d’autres problèmes.

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Les logiciels pour avocats transforment la profession

Nous souhaitons aujourd’hui évoquer l’article très complet paru ce jour dans « Le Journal du Village de la Justice » sur les logiciels pour avocats.

Retrouvez ici l’article « Les nouveautés numériques transforment la profession ».

Ainsi, 3 lignes de force se dégagent de l’analyse : simplifier sa facturation, développer sa relation client, utiliser un outil agile.

Les logiciels pour avocats se transforment…

« Avec la technologie actuelle, on sort du rendez-vous qui a duré 2h, on rentre dans un taxi et, depuis son téléphone, on valide le temps passé. C’est vraiment quelques secondes ! » (citation de Martin Bussy, cofondateur de Jarvis Legal, extraite de l’article).

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Protection des données : la RCP de l’avocat est en jeu

La protection des données passe par la sécurité informatique. Stéphane Lataste, avocat associé au cabinet Chatain & Associés, assisté d’Ariane Dérobert, a publié un article dans Lextenso et la Gazette du Palais, sur le thème : « La responsabilité civile professionnelle de l’avocat du fait des intrusions informatiques ».

La protection des données est mise à l’épreuve

 » Les nouveaux risques liés à la cybercriminalité font augmenter les risques pesant sur les systèmes informatiques. (…) L’avocat se doit d’être particulièrement prudent en la matière. (…). »

De plus, l’article 34 de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 impose « de prendre toutes précautions utiles (…) pour préserver la sécurité des données ».

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Legaltechs et avocats : faut-il les opposer ?

Nous avons lu avec attention la tribune publiée jeudi 7 septembre dans Le Monde du Droit et le Village de la Justice et intitulée : « Legaltechs et Avocats : l’envers du décor ». Nous comprenons que les legaltechs qui mettent en relation avocats et clients devraient être soumises à un label délivré par l’Ordre des Avocats.

Les legaltechs doivent-elles juridiquement être régulées ?

Cette question soulève de nombreux points épineux :

  • Qu’est-ce qu’une legaltech ? Jarvis Legal est une legaltech, comme le sont Clio ou MyCase aux Etats-Unis. Doctrine.fr est également une legaltech. Devrions-nous être régulés par l’Ordre des Avocats ?
  • Comment distinguer les start-ups apportant de l’activité aux avocats ? Entre celles considérées comme « justes » et celles « injustes » ?
  • L’Ordre est-il compétent pour réguler cette activité ? Beaucoup d’entreprises vendent des modèles de documents juridiques sans être avocats. Seront-elles également interdites ?

Si cette idée devait poursuivre son chemin, nous serions très intéressés à participer au réflexions et décisions qui seraient prises.

Les legaltechs doivent-elles moralement être gérées par les avocats ?

La question ici posée est intéressante : faut-il être avocat pour respecter la déontologie ? Et même faut-il être avocat pour adopter un comportement éthique dans les affaires ?

Il nous semble que la réponse dans les 2 cas est : non.

Certains avocats ne respectent pas la déontologie, c’est d’ailleurs bien le rôle de l’ordre que de le vérifier. Certains entrepreneurs ne respectent pas la loi : c’est le rôle des tribunaux que de mettre fin à ces pratiques.

Ainsi, de notre point de vue, l’immense majorité des avocats comme les entrepreneurs respectent la loi, la déontologie et l’éthique, ou en tous les cas s’y efforcent.

Les avocats sont-ils également plus légitimes sur les sujets technologiques ? En tous les cas pas plus que les ingénieurs ou de n’importe quelle autre profession. 

Les legaltechs apportent beaucoup plus de valeur qu’elles n’en détruisent

Nous avons pour notre part écrit différents articles pour tenter d’expliquer en quoi les #legaltechs apportaient de la valeur pour les avocats et non contre eux. Par exemple, nous contestons le terme d’uberisation du droit dans ou celui-ci. Concrètement, nous pensons que les #legaltechs, quel que soit leur positionnement, travaille d’abord pour les avocats et non contre eux. En tous les cas, aucune ne prétend se substituer à l’avocat.

Ainsi, si l’on regarde la situation aux Etats-Unis, on perçoit que l’avenir de la profession en France est optimiste. La hausse du nombre d’avocats et de leur revenu moyen se fait en parallèle de la hausse de l’investissement en technologie et d’un rapprochement entre confrères.

C’est pourquoi, au-delà des angoisses soulevées par ces changements sur le marché, la révolution la plus difficile et la plus contestée reste la révolution culturelle : passer de l’avocat artisan à l’avocat entrepreneur. Et pour cela, les #legaltechs, qu’elles soient signataires de cette tribune ou non, apportent beaucoup de valeur !

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La transformation digitale augmente la valorisation du cabinet !

Les mutations du marché du droit font évoluer les méthodes de valorisation du cabinet d’avocats. Les avocats sont de plus en plus des entrepreneurs et de moins en moins des artisans libéraux. Les différences d’organisation, de gestion des revenus, de développement de la culture d’entreprise influent sur la rentabilité et le développement économique des cabinets. 

La valorisation du cabinet, analyse de la situation

La nouvelle publication du cabinet Jurimanagement « Avocats : Valoriser, céder, acquérir son activité » se penche sur le sujet de la valorisation du cabinet (vous pouvez commander l’ouvrage ici).

L’article « Savez-vous valoriser votre activité d’avocat et votre cabinet ? » paru le 4 septembre dans le Village de la Justice résume les enjeux principaux :